JO de Paris : un chantier de GL Events stoppé par l’inspection du travail

JO de Paris : un chantier de GL Events stoppé par l’inspection du travail
Le site olympique de Versailles, où GL Events est chargé de monter les tribunes provisoires - DR

Les inspecteurs du travail ont constaté un "danger imminent de chute" sur les travaux qui ont lieu à Versailles. GL Events a saisi la justice pour permettre la reprise du chantier.

Dans le cadre de la préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’un des chantiers assuré par GL Events est à l’arrêt. Il concerne une tribune basée sur le site olympique de Versailles, qui doit accueillir les épreuves d’équitation et de pentathlon moderne. Les travaux de l’installation qui doit faire 16 300 places et 23 mètres de haut ont été stoppés le 8 mars dernier, après une visite d’agents de l’inspection du travail le jour même.

En cause, des "salariés qui travaillaient sur le montage de la partie en décroché et qui se trouvaient pour certains à une hauteur estimée entre 19 et 20 mètres (…) sur des planches qui n’étaient pas solidaires de la structure, et ils étaient dès lors susceptibles de glisser, basculer ou tomber sur les autres", relèvent ce mercredi les inspecteurs dans L’Equipe.

Convoquée à une audience au tribunal administratif de Versailles au mois d’avril, l’entreprise lyonnaise a soutenu qu’il n’existait aucun "danger grave et imminent" et demande la reprise des travaux, à trois mois des JO et des premières épreuves sur le site en question. Mais la DREETS d’Ile-de-France et le tribunal ne le voient pas de cet œil.

Dans une ordonnance, l’instance juridique a fait savoir à GL Events qu’"aucun élément concernant la solidité des harnais, seul moyen de protection, n’a pu être apporté lors du contrôle ou ultérieurement. (…) Depuis le refus de la reprise des travaux le 14 mars 2024, aucune demande de reprise sur la base d’un mode opératoire révisé n’a été présentée par la société".

Le tribunal administratif relève une "situation de mise en danger grave et imminent de chute de hauteur des salariés" et donc une condition de reprise du chantier "non remplie en l’espèce", sur un site où travaillent 200 ouvriers.

GL Events construit les deux tiers des 200 000 places de tribunes provisoires des JO. Selon le quotidien sportif, l’entreprise basée dans le quartier de la Confluence aurait eu des problèmes similaires à la mi-mars sur le site de la Concorde à Paris.

X
7 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
à versailleeeuuuu?diantre!!... le 26/04/2024 à 12:31

de quoi ,une revolte?non sire ,une revolution!

Signaler Répondre

avatar
Tatin le 25/04/2024 à 17:41

Notre argent encore foutu en l'air, près de Paris il y a déjà l'hippodrome de Chantilly et celui de Longchamps, désormais au milieu de nul part, comme la piste de saut à ski abandonnée près de Grenoble, cette nouvelle construction inutile (sauf pour les copains "PDG GL Event").

Signaler Répondre

avatar
Bonjour bonjour le 25/04/2024 à 14:55
Grami a écrit le 24/04/2024 à 17h51

Combien de migrants exploités sur ces chantiers !??

Vous regardez trop BFM

Signaler Répondre

avatar
levilleur le 25/04/2024 à 08:08

et qui est actionnaire de GL Events......

Signaler Répondre

avatar
coupe du monde le 24/04/2024 à 23:20

Tout le monde à critiquer la Coupe du Monde au Qatar à cause de l'exploitation des travailleurs est-ce que vous savez le nombre de morts sur les chantiers causé des Jeux Olympiques en France sans oublier les accidents grave bien sûr les médias cache et ferme les yeux dans le département 93 depuis le début d'année 6 morts sur les chantiers

Signaler Répondre

avatar
Grami le 24/04/2024 à 17:51

Combien de migrants exploités sur ces chantiers !??

Signaler Répondre

avatar
Ex Précisions le 24/04/2024 à 17:09

Ce sont des 1ers de cordée, ils ne risquent rien, le délai va primer sur la sécurité au bout du compte...

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.