« Si l’hôpital Edouard Herriot, qui est le coeur du système hospitalier
lyonnais, venait demain à dépérir... » La phrase de Gérard Collomb n’est
pas anodine. Et marque l’urgence à porter un projet cohérent pour HEH.
Celui présenté en septembre coûtait certes bien mois cher
(80 millions d’euros pour une livraison en 2016), mais essaimait encore
un peu plus les activités du site. Deux pôles disctincts dédiés à
l’imagerie et deux pôles opératoires différenciés entre les urgences et
l’ordinaire. Une mauvaise piste pour le maire de Lyon, qui écarte
arbitrairement ce premier projet par « manque de cohérence et de
fonctionnalité. » « Cela tenait plus du rafistolage, assure Collomb.
Nous ne serions pas arrivés à redonner son lustre et sa crédibilité à
HEH. »
Le plan B sorti de la manche de la présidence du Conseil des HCL parait
plus cohérent. Les urgences seront regroupées, avec un seul et unique
plateau technique qu’enchâssera le futur pôle hospitalisation (voir
schéma). Il est aussi beaucoup plus cher. 270 millions d’euros. Il sera
également beaucoup plus long à livrer, à l’horizon 2025. Des travaux qui
devraient suivre un phasage en deux temps. De 2012 à 2019, avec la
livraison du plateau technique et des urgences, puis de 2020 à 2025 pour
regrouper sur un site unique de 22 000 m2 les lits d’hospitalisation,
dont le nombre devrait passer de 850 à 650, dont 500 en hospitalisation
conventionnelle. Un amenuisement de l’offre s’expliquant par le
développement souhaité de l’activité ambulatoire et du transfert de la
compétence ORL sur le site du groupement hospitalier-Est. Les HCL ne
devraient pas raboter leurs effectifs sur HEH au regard de cette
réduction de l’offre. « On fonctionne déjà quasiment à flux tendu »,
rappelle Collomb.
Ce plan inattendu a été présenté sans le président des HCL Daniel Moinard. Surprenant. « On ne veut pas le mettre en difficulté », apaise Collomb. D’autant qu’avec un déficit de 45 millions d’euros sur 2011 et une dette stabilisée à près de 920 millions d’euros, les HCL ont une marge de manoeuvre réduite. Prochaine étape le 14 décembre lors du prochain conseil de surveillance des HCL. Il faudra également pour Collomb obtenir la validation de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Evoquant une dernière fois la participation de l’Etat au financement du projet, le maire de Lyon, un peu las, concède la possibilité d’un couac. « Dix années de gestion de la Ville de Lyon m’a appris qu’il ne fallait pas trop croire au Père Noël. » Tout rétropédalage ou ajournement du projet pourrait être fatal à HEH.
Peut-on avoir des noms, des faits ?
Signaler RépondreNe serait-ce pas plutôt aux HCL ?
Signaler RépondreZZZZZzzzzzzzz ZZZZZZZzzzzzzz ZZZZZZZzzzzzz
Signaler Répondrehein... quoi ... qu'est-ce qu'il y a ?
Chuuuttttt Citoyen Lyonnais...
Signaler RépondreLes lyonnais dorment...
Le plan B prévoit-il l'arrêt des associations satellitaires autour de l'HEH et l'arrêt d'embauche ou autres indemnités de proches d'élus financés par l'HEH qui coûtent aussi très cher à HEH ?
Signaler RépondreLa seule chose à ne pas oublier quand on lit un article c'est : qui paye le journaliste et le journal.
Signaler Répondre