Le SNES et six autres syndicats enseignants appellent jeudi à une journée de
grève nationale. "Nous demandons le retrait du projet d’évaluation des enseignants du ministre de l’éducation Luc Chatel. Il
le fait à la hussarde, sans consultation. Son projet est inacceptable.
Il s’attaque au coeur de notre métier", peste Perez. Mais le système
actuel, qui prévoit l’évaluation du professeur tous les sept ans par un
inspecteur d’académie, est "mauvais" selon Perez. "Si on veut améliorer
le système en recrutant plus d’inspecteurs et en permettant que ces
derniers passent tous les deux à trois ans dans les classes, en donnant
plus de conseils et en étant plus dans le suivi individuel du professeur,
on est preneur, explique-t-il. Il faut aller vers l’expertise
pédagogique et le conseil." Mais le projet porté par le ministre de
l’Education Nationale est tout à fait différent. "Notre principal
évaluateur serait le chef d’établissement. Il nous rencontrerait une
fois tous les trois ans sans venir dans notre classe, et sans jamais
pouvoir s’intéresser aux cours, puisqu’il n’est pas spécialiste des
matières que nous enseignons. Cela passerait pas un entretien
d’évaluation pour voir si nous avons atteint des objectifs, assez flous
du reste." Avec pour seul résultat de "semer la zizanie et la discorde
en mettant en concurrence entre eux les professeurs au sein d’un même
établissement." "Cela cadenasse toute possibilité de contestation,
s’insurge-t-il. C’est favoriser la docilité, en appliquant tout sans
jamais avoir d’esprit critique, alors qu’en tant qu’enseignant, nous
sommes charger de la transmettre à nos élèves." Mais Jean-Louis Perez
croit tenir une explication. "Il me semble que Chatel qui était DRH de
L’Oréal s’inspire des méthodes en vogue dans la privé", glisse-t-il,
retors.
L’interview complète à retrouver en podcast sur LyonMag.com.
Encore une occasion de faire grève
Signaler RépondrePourquoi se priver, les contrôles avec les inspecteurs c est tous les 36 , par contre être contrôle par sa hiérarchie jour après jour c est plus embêtant
"C'est normal de se faire juger par son supérieur"
Signaler Répondre--> en voilà une belle et très grossière boulette...
Le chef d'établissement n'a jamais été le supérieur hiérarchique d'un professeur.
Pour votre gouverne et votre culture générale, Anne, le responsable hiérarchique des professeurs est l'inspecteur de l'Éducation nationale de la circonscription.
D'où le propos de JL Perez : "Si on veut [...], on est preneur"
Toute raison est bonne a contester pour les profs! Pourquoi ont- ils tant davantages? Pourquoi ne pas fonctionner comme dans le privé, après tout ce sont des gens comme les autres! C'est normal de se faire juger par son supérieur qui suit le parcours de l'enseignant tout au long de l'année .. C'est tellement facile de faire bonne impréssion devant un inspecteur tous les tremblement de terre en ayant été prévenu en plus !
Signaler Répondreben voyons J'aies aprit la gramère a l' aicole de la Raypubblique avec de proffesseurs qui était evalluer une foie tout les 7 an , je trouve que sait bien. Se n'ait pas au dirlo de les contrrole
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