La question d’une grève reste pour l’instant en suspens. Jusqu’à mardi
prochain, le 28 février, 5h30. Dans chaque dépôt, l’intersyndicale (CGT,
CFTC, FO CFDT, FA/FPT et UNSA) doit en effet prendre le pouls auprès
des agents. Car le projet de privatisation des tournées pour le
ramassage des ordures ménagères des 3e, 4e, 6e, et 7e arrondissements de
Lyon, ainsi que pour celle de Villeurbanne, ne passe pas. "Ce sont les
tournées les plus rentables, car il y a plus de tonnage pour moins de
kilomètres", s’offusque Myriam Camusso, de FO, et pour qui cet "arrangement est un cadeau, un jackpot immense fait aux entreprises
privées." En l’occurrence Veolia et Sita-Suez, qui se partagent le
marché à Lyon. Et les syndicats tentent de le prouver par les chiffres : "Pour un circuit de 92 km à Lissieu, depuis le dépôt de Villeurbanne,
on ramasse 9 tonnes d’ordures, soit 90kg/km", détaille Lotfi
Benkhekifa, de la CFTC. "Alors que pour un circuit de 18km à Gerland,
on ramasse 19 tonnes, soit 1055kg/km", poursuit le syndicaliste,
excédé.
Et c’est concernant le prix du ramassage des ordures ménagères que le
bas blesse. Selon une étude de l’UFC-Que Choisir, celui-ci serait l’un
des plus faibles de France : 70 euros la tonne, contre une moyenne de 99
euros pour le reste du territoire. "Le Grand Lyon avance le prix de
140 euros si nous continuons à assurer le ramassage", s’étonne Lotfi
Benkhelifa, "mais la communauté urbaine ne monte pas son prix pour le
privé." L’étude de l’association de consommateurs montre que le coût
est supérieur de 12% quand les poubelles sont ramassées par Veolia ou
Suez. "La régie du Grand Lyon sait faire, et la régie coute moins cher", assure l’intersyndicale.
Du côté de la direction de la propreté du Grand Lyon, on réfute toute
privatisation. "Plutôt un rééquilibrage 50-50 entre public et privé",
selon Thierry Philip, le vice-président de la communauté urbaine en
charge de la propreté, qui explique que "les agents ne changeront pas
de lieu de départ pour travailler le matin et qu’ils auront une égalité
de traitement." Impensable pour les syndicats qui s’attendent à des
horaires de tournées de plus long et à une conséquence sur
l’organisation de vie des lyonnais. "Aujourd’hui, on a une plage
horaire de travail entre 5h30 et 10h30. Demain, ce sera certainement un
circuit de toute une journée", assure Armand Creus, de la CGT. Et
vraisemblablement, les effectifs ne seront pas les mêmes : de quatre à
cinq éboueurs par camions (conducteur compris), la privatisation
ramènerait le nombre d’agents à trois, voire deux. "Il y a aura donc
des rondes plus longues et donc plus de bouchons", prévient
d’ors-et-déjà Myriam Camusso, qui attend maintenant une réponse de
l’administration avant de passer à l’action.
on se laissera pas faire nous les éboueurs du grand Lyon pourquoi on veut nous enlever le centre ville de Lyon et les alantour pourtant nous somme l'image de la ville et le privée n'est pas l'image du grand Lyon c'est un service quel nous rend
Signaler Répondrefaite le calcule un élus fait vingt réunion par ans un éboueur travail 6 jours sur 7 dehor toute l'année même les jours férié ? faite le calcule
Signaler Répondreles éboueurs du grand Lyon aller on passe à l'action pépito. On et cher nous le grand Lyon apartient au contrébuable non a colomb . Nous les éboueur on se tape tout le boulo et le élus encaisse c'est pas eux qui travavail à moins dix degrés dehor même quand il pleut .
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