Caillassage du bus de l'OL : Aulas a-t-il diffamé?

Caillassage du bus de l'OL : Aulas a-t-il diffamé?
Le bus de l'Olympique Lyonnais - DR

L'accusation de laxisme de service de police de la part du président de l’OL, samedi en marge du derby, a suscité de nombreux démentis. Jean-Christophe Bertrand, directeur de la sécurité publique de la Loire, s’est ardemment opposé dans le quotidien L’Equipe aux allégations de Jean-Michel Aulas.

Le président du club avait annoncé qu'il avait déposé une main courante, après le caillassage du bus des joueurs samedi dernier en arrivant au stade Geoffroy-Guichard. Il déplorait ainsi la légèreté du dispositif de sécurité déployé. Pourtant, deux motards d’escorte, un hélicoptère, un véhicule de la brigade anti-criminalité, deux fourgons de la section d’intervention encadraient la délégation lyonnaise aux abords du Chaudron, alors que les CRS contenaient les supporteurs stéphanois derrière les barrières. Quelques projectiles ont bien visé le véhicule : deux pétards ayant explosé sans toucher le car, un journal froissé et un "pot de bière, et non pas une bouteille", selon M. Bertrand. Mais ont été ignorés par le service d’ordre, car jugés anecdotiques. Un officier de police était chargé de constater les dégâts, une fois les joueurs arrivés à bon port."Il n’y a eu aucun enfoncement de carrosserie, assure Jean-Christophe Bertrand. Le seul problème relevé, ce sont deux petites rayures (3 et 5 centimètres) sur le film du bus à hauteur d’une vitre".

Cette réaction vient s’ajouter à d’autres témoignages. L’AS Saint-Etienne a nié les faits. Même le chauffeur du bus de l’Olympique Lyonnais a affirmé à la police que les traces d'impact étaient déjà présentes sur la carrosserie. Le président de l’OL, spécialiste dans l’art de lancer des polémiques, essuie un réel désaveu à travers ces commentaires concordants. "Plutôt que de mettre en cause les services de police, il ferait mieux de s’occuper de ceux de ses supporters qui sont des hooligans, sermonne Jean-Christophe Bertrand. Six passent en correctionnelle mercredi, à la suite de dégradations sur une trentaine de véhicules et des bâtiments, avec des inscriptions et des tags néonazis". Les faits qu’il rapporte remontent à la nuit du 12 au 13 novembre 2011, visant le local des ultras stéphanois Magic Fans.
X

Tags :

aulas

ol

6 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
Sergent le 21/03/2012 à 17:51
Flora a écrit le 21/03/2012 à 16h39

Salarié de la Cegid ou godillot du Régime ce Jean Claude ?

Les deux mon Capitaine !!!

Signaler Répondre

avatar
Flora le 21/03/2012 à 16:39

Salarié de la Cegid ou godillot du Régime ce Jean Claude ?

Signaler Répondre

avatar
Constator le 21/03/2012 à 10:55

Je n'avais encore jamais vu et lu un assistant de propagande du Régime aussi zélé que ce Jean-Claude.

Signaler Répondre

avatar
David le 21/03/2012 à 09:27
Jean Claude a écrit le 20/03/2012 à 19h48

Et pourquoi pas de mauvaise foi pendant que vous y êtes.
Les ANTI TOUT me surprendront toujours

La voix du maître a parlé.
De mieux en mieux.

Signaler Répondre

avatar
Jean Claude le 20/03/2012 à 19:48

Et pourquoi pas de mauvaise foi pendant que vous y êtes.
Les ANTI TOUT me surprendront toujours

Signaler Répondre

avatar
voix du peuple le 20/03/2012 à 18:10

quoi? JMA aurait menti? Ce serait bien la première fois!
En fait, il vit dans un monde parallèle où seule sa réalité est acceptable et la vérité. Ce monsieur traine en justice des honnêtes gens pour des vraies vérités qui fachent . Il n'a pas compris qu'il met toute la France à dos contre l'OL qui mérite mieux que ça!

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.