Photo LyonMag
C’est à 10h15 que le Corrézien est arrivé, en bus TCL, sur la dalle du métro Carré de
Soie, accompagné par le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb. Le lieu
n’a pas été choisi par hasard. Il est l'un des symboles de la rénovation
urbaine sauce Collomb : du transport en commun, des commerces, des
logements et des bureaux. "Je ne viens pas seulement pour solliciter des
voix", prévient immédiatement Hollande, attendu par la foule des
journalistes. "J’apporte la considération, le respect et le changement",
continue-t-il, autour de deux thèmes, le logement et l’emploi. Dans le
baluchon du socialiste : les 150 000 emplois d’avenir - "ils sont pour
les gamins de ces quartiers", glisse-t-il - des cautions solidaires pour
les jeunes et le soutien aux entrepreneurs. Mais également la mixité
sociale, chère à Collomb. "Je veux faire passer le nombre de logements
sociaux de 20% à 25% dans un certains nombre de communes, avec des
sanctions plus fortes pour ceux qui ne respectent pas cette objectif",
gronde-t-il.
Car, pour le Corrézien, le responsable de la dégradation de la vie dans
les quartier, c’est Sarkozy. "Il n’y a plus de crédits pour la
rénovation urbaine, plus un centime pour les programmes ANRU,
peste-t-il. Ce sont aujourd’hui les bailleurs sociaux qui sont obligés
de faire le tampon." Le plan Amara du début de quinquennat Sarkozy ? "Il
n’a reçu aucun crédit, raille le candidat, c’était de l’incantation politique." François Hollande veut agir sur les quartiers en bonne
intelligence avec les collectivités locales. "Il ne faut pas de plan
Marshall pour les banlieues, insiste-t-il. Les résidents attendent des
politiques durables." Redonner confiance et respecter le vivre-ensemble,
deux objectifs que s’est fixé le candidat. "C’est cet électorat
populaire qui a supporté les conséquences d’une politique injuste,
tempête-t-il, et j’ai confiance en cet électorat. Je ne m’adresse pas qu’à
eux, mais à tous les électeurs." Parfois brocardé pour son manque
d’implication sur le dossier des quartier, Hollande hausse le ton : "je
n’ai jamais cessé d’être en banlieue, je n’ai jamais abandonné les
quartiers."
Campagne oblige, le Corrézien s’est prêté à la réplique après les attaques du président-candidat. En particulier sur l’affaire Guérini qui empoisonne la fédération PS des Bouches-du-Rhône. "Il s’agit sans doute d’une méthode pour éviter d’évoquer le financement de sa propre campagne en 2007", réplique-t-il. Nicolas Sarkozy aurait en effet rencontré à plusieurs reprises André Bettencourt. Depuis, les rumeurs de financement de sa campagne par le milliardaire vont bon train.
François Hollande a également fait une mise au point concernant le coût de son programme, et la hausse des dépenses publiques brocardées par ses opposants qui n’hésitent pas à promettre à la France un destin similaire à celui de la Grèce ou de l’Espagne si le socialiste est élu. "Nicolas Sarkozy cherche toujours chez ses voisins les pires exemples, tacle Hollande. C’est une drôle de manière d’affirmer la solidarité européenne."
Entre contenu programmatique et répliques aux attaques, François Hollande l’assure : "il n’y a pas de fatigue chez moi." "Et ce qui compte, c’est de ne pas fatiguer les Français", conclut-il.
Un peu de lecture
Signaler Répondrehttp://www.lafranceforte.fr/programme
Le niveau des "arguments" de Droite est pour le moins bas: des attaques personnelles, aucune idée,... ça ne fait pas beaucoup avancer les choses et surtout pas le débat politique.
Signaler RépondreQue les corbeaux croassent, nous verrons bien ce que voteront les Vaudais, les Rillards ou les Brondillants, qui d'après ces attaques ne seraient pas écoutés par la Gauche.
hollande a pas remué la foule a vaulx en velin, il est en train de faire pchttttttttttttt, bravo collomb un manche celui la
Signaler RépondreMoi aussi je veux être de droite et dire des choses méchantes dès que je vois le nom "François Hollande" dans un article
Signaler Répondrebizzare la gauche aime la banlieue !!!!!! nous prererons n .sarkozi il dit la verite pas assistana la politique ps ont repein la gage escalier ont donne des subventions et surtout ne reflechiser pa trop
Signaler RépondreMoi je trouve que ca fait une belle photo de famille. Hollande profite bien des photographes et des journalistes dans 1 mois ils ne viendront plus a tes basques. Seul a Tulle, et en plus c'est moche. Mon pauvre
Signaler Répondre« Quand la gauche n’a rien à dire » c’est un pléonasme.
Signaler Répondre« Hollande » et « crédible » dans la même phrase, c’est une contradiction.
Il me semblait important d’apporter ces quelques précisions.
Sinon, sur le fond vous avez raison et c’est ce qui importe.
Quand la gauche n'a rien à dire,elle pratique l'anti-sarkozysme.Hollande n'a pas de programme crédible.
Signaler RépondrePolitique de la ville et rénovation urbaine : vers une réforme des axes d’interventions de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine
Signaler RépondreConstat : l'objectif est de corriger le dispositif mis en place par l'ANRU concernant la charte d'insertion de 5% en faveur des habitants des quartiers de la rénovation. Portée à 15% dans le programme présidentiel, N. Sarkozy maintient le dispositif. Or sur le terrain, on constate que les élus locaux (majorité : Ps et Pc) détournent le dispositif en proposant des emplois précaires (sécurité du chantier, nettoyage, manœuvre) aux jeunes, sans formation qualifiante dans but de remplir l'obligation des 5%, condition stricte pour recevoir les subventions de l'ANRU. Aussi, les entreprises locales du bâtiment sont délibérément exclues des marchés de la rénovation urbaine.
Propositions : afin d'obtenir des résultats significatifs sur l'emploi et la valorisation de l'activité économique au sein des quartiers, il est important de modifier le dispositif comme suit :
L’ANRU doit être en lien direct avec les acteurs locaux et notamment les jeunes pour contrôler et suivre la charte d'insertion. Pour cela il suffit de modifier l'article de la convention ANRU/élus locaux/porteurs de projet relatif à la mis en place et au suivi de la charte d'insertion.
L’ANRU doit être un acteur central du développement local : La mise en place d’une charte favorisant les entreprises locales du bâtiment dans les marchés de rénovation est nécessaire : à hauteur de 30% correspondant à la quote-part du second œuvre.
La rénovation urbaine doit s’articuler avec les dispositifs communautaires existants afin de valoriser les quartiers dans le rayonnement européen de la France. Pour information, lors de son discours à Villepinte le dimanche 11 mars 2012, Nicolas Sarkozy a déclaré : « La France doit exiger que les PME européennes aient désormais une part des marchés publics qui leur soit réservée. »
Naima Iratni
Association Promouvoir le Programme de Rénovation Urbaine
http://associationppru.blogspot.fr/
vers une réforme des axes d’interventions de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine
Signaler RépondreConstat : l'objectif est de corriger le dispositif mis en place par l'ANRU concernant la charte d'insertion de 5% en faveur des habitants des quartiers de la rénovation. Portée à 15% dans le programme présidentiel, N. Sarkozy maintient le dispositif. Or sur le terrain, on constate que les élus locaux (majorité : Ps et Pc) détournent le dispositif en proposant des emplois précaires (sécurité du chantier, nettoyage, manœuvre) aux jeunes, sans formation qualifiante dans but de remplir l'obligation des 5%, condition stricte pour recevoir les subventions de l'ANRU. Aussi, les entreprises locales du bâtiment sont délibérément exclues des marchés de la rénovation urbaine.
Propositions : afin d'obtenir des résultats significatifs sur l'emploi et la valorisation de l'activité économique au sein des quartiers, il est important de modifier le dispositif comme suit :
L’ANRU doit être en lien direct avec les acteurs locaux et notamment les jeunes pour contrôler et suivre la charte d'insertion. Pour cela il suffit de modifier l'article de la convention ANRU/élus locaux/porteurs de projet relatif à la mis en place et au suivi de la charte d'insertion.
L’ANRU doit être un acteur central du développement local : La mise en place d’une charte favorisant les entreprises locales du bâtiment dans les marchés de rénovation est nécessaire : à hauteur de 30% correspondant à la quote-part du second œuvre.
La rénovation urbaine doit s’articuler avec les dispositifs communautaires existants afin de valoriser les quartiers dans le rayonnement européen de la France. Pour information, lors de son discours à Villepinte le dimanche 11 mars 2012, Nicolas Sarkozy a déclaré : « La France doit exiger que les PME européennes aient désormais une part des marchés publics qui leur soit réservée. »
Naima Iratni
Secrétaire Générale Association
Promouvoir le Programme de Rénovation Urbaine
http://associationppru.blogspot.fr/
Hollande tu comprends rien ils veulent pas de ton boulot ou il faut se lever a6h du matin pour tout juste 1000 euros alors quand qu avec le dreal ils gagnent 10 fois plus tu as rien compris
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