"Ca ne se fait pas n’importe comment", déclare Michel Reppelin, vice-président du Grand Lyon en charge du développement durable. Il n’y a
pas de difficultés particulières à mettre en place le projet, mais
selon le vice-président, "Il faut qu’on regarde les aspects sociétaux,
régler les problèmes sur les modes de contrôle, la gouvernance, la
communication." C’est pourquoi au moment de rendre son dossier au
préfet vendredi, le Grand Lyon demandera un délai supplémentaire d’un
an. Le parc automobile est encore "méconnu." Les zones situées en ZAPA
interdiront la circulation aux véhicules jugés trop polluant en centre
ville. Seulement au vue de la situation économique actuelle, peu de
personnes ont les moyens de s’offrir un nouveau véhicule pour avoir l’ "autorisation" de circuler en centre ville. Michel Reppelin explique
qu’après différentes études menées "37% des véhicules immatriculés
avant 1997 appartiennent à des bas revenus." Les citoyens les plus
concernés sont ceux les plus amenés à utiliser leurs véhicules pour se
déplacer dans le centre de l’agglomération. "Plus on s’éloigne du
centre ville, plus le parc de véhicules est ancien et polluant",
explique-t-il. Plusieurs questions restent encore sans réponses. Comment
contrôler les automobilistes ? Sur quels critères ? Faut-t-il vraiment
mettre des amendes ? Les délais requis sont donc nécessaires.
Sept
communautés d’agglomération se sont portées candidates avec le Grand
Lyon - la Ville de Paris, la communauté d’agglomérations de Plaine
Saint-Denis, Bordeaux, Grenoble Alpes Métropole, Clermont Communauté et
le Pays d’Aix – et une a laissé tomber, Nice. Michel Reppelin estime que
le dossier ZAPA de Lyon est "plus avancé par rapport aux autres mais
on n’avait pas envisagé tout ces problèmes sociétaux." "On est
motivés, on a une équipe qui travaille, on est dans l’amélioration de la
qualité de l’air pour réduire l’exposition des habitants aux particules
fines", continue-t-il.
La France doit rapidement réduire sa
pollution de l’air. En mai 2011 la Commission européenne l’a renvoyé
devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour non-respect
des valeurs limites relatives aux particules fines (PM10) dans 16 zones
ou agglomérations.
Un arrêté, publié au Journal Officiel par le ministère de l’Écologie le 3 mai 2012, confirme la mise en place des ZAPA (Zones d’action prioritaires pour l’air).
Signaler RépondreSi j’ai bien compris l’annexe 1 de cet arrêté, qui classe les véhicules suivant leur niveau d’émission de polluants atmosphérique, une moto fabriquée avant juillet 2004 sera exclue de la ZAPA car elle pollue autant qu’une voiture particulière fabriquée après janvier 2001 et plus que n’importe quelle voiture ou camionnette fabriquée après janvier 2006.
Problème : si je vais sur le site de l’ADEME, l’Agence gouvernementale de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, et que j’utilise leur "Comparateur Eco-Déplacement", on me dit le contraire !!!
D’après l’ADEME, une personne seule utilisant un deux-roues motorisé de plus de 125cc pour un trajet quotidien domicile-travail de 20 Kilomètres par aller, sur un an (215 Jours) aura une consommation d’énergie de 318,2 Kg équivalent pétrole et aura un bilan carbone de 991,58 Kg de CO².
Toujours d’après l’ADEME, une personne seule utilisant une voiture moyenne pour faire le même trajet, sur la même période, aura une consommation d’énergie de 549,4 Kg équivalent pétrole et aura un bilan carbone de 1738,06 Kg de CO².
Cherchez l’erreur ! En somme une moto fabriquée avant 2004 sera interdite de circulation alors qu’elle pollue moins qu’une voiture construite entre 2001 et 2005, qui elle sera autorisée en ville.
J’invite nos amis journaliste à se pencher sur ce problème parce que moi, je ne comprends pas très bien …
N'importe quoi ! Déjà d'une pour ceux qui ont une voiture polluante il y a les transports en commun qui existent.
Signaler RépondreEt de deux si ils autorisent l'accès aux diesel récents qui d'après l'OMS sont un danger pour la santé je ne vois pas l'intérêt de cette mesure.
Heureusement le régime Collomb rayonne avec son modèle de bouchon faisant passer toute tentative de solution par l'interdiction comme une ineptie de plus.
Signaler Répondre"Savez-vous seulement que bon nombre de 4x4 neufs consomment nettement moins qu'une Smart ?"
Signaler Répondren'importe quoi...
Moi je me déplace tous les jours en vélo, qui est mon moyen de transport quasi exclusif (sauf les jours où le temps est vraiment trop mauvais, dans ce cas je prends les transports en commun).
Signaler RépondreQuelques fois par an (4 - 5 fois maxi), j'ai besoin d'utiliser mon vieux fourgon de 1982 pour me rendre en centre-ville avec du materiel volumineux et lourd.
Si je comprend bien : moi qui ne brûle quasiment jamais d'essence, je vais alors risquer de me faire aligner par les flics et ainsi payer le fait de ne pas avoir les moyens de m'acheter un fourgon neuf ?
Et pendant ce temps, ceux qui ont les moyens d'acheter un véhicule récent pourront tous les jours cramer à volonté du Diesel (que je vais inhaler à vélo) sans être inquiétés.
Super ... ça c'est intelligent !
Vos commentaires sont vraiment caricaturaux... Savez-vous seulement que bon nombre de 4x4 neufs consomment nettement moins qu'une Smart ?
Signaler RépondreUn vaste échec des managers de l'industrie automobile, complices de l'industrie pétrolière, à produire des véhicule propres et durables à un prix décent.
Signaler RépondreLa crise généralisée de la consommation va achever leurs marges, effet boumerang en cours.
on peut déjà commencer par interdire les gros véhicules 4x4 neufs qui pullulent à Lyon... aucun doute que les propriétaire de ceux-ci n'auront aucun mal à se procurer une smart.
Signaler RépondreA quoi servent tous ces gros 4x4 en ville, payé a crédit, a flatter l'ego de leur propriétaire.
Signaler RépondreIl y a bien longtemps que les voitures ne sont plus un signe extérieur de richesse, a voir dans les cités de banlieue le nombre de voiture de luxe garées sous les immeubles.
la pollution c'est aussi changer de voiture tous les 4 ans pour en avoir une encore plus verte.
Signaler Répondreproduire des voitures vertes c'est consommer de l'acier, des plastiques et du transport de marchandises pour assembler le tout.