Il était recherché depuis une semaine suite à son évasion de l'hôpital
psychiatrique du Vinatier à Bron.
Entre temps, il avait appelé à 39
reprises l'unité du centre hospitalier, avait menacé verbalement le
personnel soignant et avait annoncé son intention de faire exploser le
Vinatier. Ce Lyonnais habitant le 3e arrondissement doit être présenté au parquet ce jeudi.
Ce fait divers ne devrait pas aider le personnel à se rassurer, lui qui a manifesté ces dernières semaines pour dénoncer leurs conditions de travail et réclamer l'ouverture de lits supplémentaires.
Et pendant ce temps là la direction est inquiète en conseil de sécurité de qui ose dire sa souffrance aux journaux, c'est le sens des priorités qui permet de comprendre le désintérêt porté aux soignants : "Allo nan mais allo quoi ?!"
Signaler RépondreForce est de constater que quelque chose ne va pas en psychiatrie : les traitements peuvent rendre zombie, ou davantage dément. Dans les deux cas, le patient est perdu , pour lui-même et pour la société. Tout cela coûte très cher, et éthiquement ce n'est pas très glorieux. Le service rendu à la société reste largement négatif. Même des voix se lèvent de l'intérieur !
Signaler RépondreDepuis l’affaire du Médiator, les langues se délient ! John Virapen est justement l'ancien responsable du laboratoire Eli Lilly en Suède ; à ce titre il a écrit le livre "Médicaments effets secondaires : la mort", paru en Français au printemps 2014. Il y dénonce (avoue ) que : « les antidépresseurs provoquent la dépression » ; « le Prozac : des milliers de suicides et de meurtres » ; « pas la moindre base scientifique à la théorie de la sérotonine » ; « des prescriptions hors autorisations de mise sur le marché » ; « la dangereuse psychiatrisation de l'enfance » ; « la corruption des systèmes de santé et des médecins » ; « les malades sont trop souvent des cobayes »
Mais parlez de ce que vous connaissez ! Vos propos sont le fruit de votre ignorance alors merci de garder votre dignité en nous épargnant d'un tel discours
Signaler RépondreLes lieux psychiatriques sont très difficiles à vivre pour le commun des mortels et surtout pour les patients. j'ai pu y voir des êtres abîmés, physiquement dégradés, ayant perdu leurs dents, leurs cheveux ; les corps sont déformés, ralentis ; les regards sont ternes mais aussi empreints de la souffrance d'avoir été ainsi réduits à rien. La société se doit d'ouvrir les yeux. Les actes de désespoir qui consistent à s'évader de ces lieux ou à menacer de les faire exploser en disent plus long sur la psychiatrie que sur l'être qui, lui, ne cherche qu'à se protéger de régimes dégradants. La psychiatrie reçoit beaucoup d'argent pour de piètres résultats et surtout des résultats qui sont des atteintes directes aux droits fondamentaux des êtres humains. Une enquête rigoureuse doit être menée, il existe des solutions respectueuses de la personne.
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