Dimanche 22 Mars 2015 à 23h56
Municipale partielle de Vénissieux : Lutte Ouvrière se range derrière Michèle Picard
Arrivé en dernière position au premier tour de l'élection partielle de Vénissieux avec 2,76%, Jean-Pierre Tardy (Lutte Ouvrière) a pris la décision de soutenir la maire sortante. Michèle Picard (PC) a elle obtenu dimanche 37,66% des voix.
"A titre personnel, nous ne tenons pas à favoriser, même indirectement, la liste de Lotfi Ben Khelifa, du Parti socialiste, qui soutient ce gouvernement qui fait la guerre aux travailleurs ; ni non plus, bien sûr, la liste de Christophe Girard, qui est soutenu par Sarkozy qui rêve de revenir au pouvoir pour poursuivre la politique antisociale de Hollande, explique le candidat LO dans son communiqué. Quant à la liste de Damien Monchau, c'est celle du Front national, qui représente des idées réactionnaires. Ce parti a pour ambition de servir les capitalistes exactement comme les autres avec plus de virulence encore et de manière encore plus autoritaire. Par ses tentatives de dresser les travailleurs les uns contre les autres, il est un ennemi féroce des travailleurs. C'est donc pour ne pas favoriser ces trois listes que nous voterons pour Michèle Picard et sa liste".
Les travailleurs immigrés aussi sont des travailleurs.
Signaler RépondreCeux qui veulent les diviser sont leur pire ennemi. La bonne solution c'est d'imposer des normes sociales (SMIC, temps de travail légal...), de permettre à tous les travailleurs d'en profiter, et d'avoir une gestion publique de l'économie pour répartir le travail entre tous.
Les diversions contre les étrangers c'est bon pour les ennemis des travailleurs. Là où ils ont été au pouvoir, y compris récemment, l'extrême-droite a défendu les plans d'austérité, les coupes sociales, les régressions de tous ordres.
Le FN se bat pour défendre les travailleurs.
Signaler RépondreL'immigration massive voulue par la gauche, PC en tête, ressemble à une politique esclavagiste puisqu'en apportant de la main d'oeuvre très bon marché et docile ils donnent au patronat les moyens de faire travailler des gens à moindre frais. Et au final, c'est le travailleur français qui paie, et se retrouve exclu.