Votre réaction ?
Paul Vidal : Avec mon pilote, Patrick Sireyjol, on visait une place dans les 20 premiers car on avait terminé 21e en 2005. Mais cette 12e place, c’est fabuleux. D’autant plus qu’on est vraiment amateur : notre voiture, un Bowler de l’écurie lyonnaise Cummins, coûte 120 000 euros alors que les prototypes des écuries d’usine en valent 1 million ! D’ailleurs, on a le plus petit budget des 30 premiers. Sans compter qu’on n’avait qu’un seul mécanicien contre huit pour les premiers ! Bref, on a été performant , on naviguait peu, on ne se perdait pas... Résultat, dans les derniers jours de la course, on était confiants et j’avais même inscrit au feutre sur la voiture la devise d’Obama : “Yes, we can !”
Votre bilan de cette première édition en Amérique du Sud ?
J’avais fait sept Dakar par le passé, en moto et en auto mais cette édition 2009 a été la plus dure. Notamment à cause de l’altitude. Exemple, le désert d’Atacama au nord du Chili ressemble beaucoup au Sahara, mais la différence, c’est qu’on est à 2 500 m d’altitude ! Dans ces conditions, c’est plus dur pour les machines et les hommes : un moteur atmosphérique perd 30 à 40 % de puissance à cause du manque d’oxygène et quand il faut désensabler la voiture, on souffre bien plus physiquement.
Vous y retournerez ?
Oui, car on a vu des des endroits magiques, des paysages uniques, notamment des levers de soleil sur la Cordillère des Andes. J’ai d’ailleurs pris près de 400 photos ! Et puis, on a reçu un accueil exceptionnel, avec des millions de spectateurs. Exemple, pour le prologue à Buenos Aires, on a mis deux heures à parcourir quelques kilomètres dans les rues de la ville, à fendre la foule. Les Sud-Américains ont une grande passion pour l’automobile. Avec une convivialité et une générosité qu’on n’a pas du tout en Afrique, où il y a plus de méfiance vis-à-vis de la course. Pour des raisons historiques aussi, les pays africains sont d’anciennes colonies alors que beaucoup d’Argentins et de Chiliens sont originaires d’Europe, il y a donc moins de différences entre eux et nous. Bref, j’y retournerai sans problèmes. D’autant plus qu’on a désormais une 12e place à défendre !
Propos recueillis par Aymeric Blanc
Mercredi 21 Janvier 2009 à 14h43
Dakar : "C'est fabuleux"
Paul Vidal, 58 ans, maire UMP de Toussieu, co-pilote dans la catégorie autos, a terminé 12e du Dakar ! Interview.
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