Cette initiative vient de Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui avait décidé d'engager la Région dans la lutte contre le harcèlement scolaire, appuyé par Anne Lorne, conseillère régionale. Et ces assises ont lieu dans le cadre du plan régional contre ce harcèlement, comprenant six mesures différentes.
L'objectif de ce premier évènement est de "mieux comprendre le fléau, le cerner et en faire un vrai débat. Il faut mieux définir le harcèlement scolaire", explique la conseillère régionale. Il a réuni 700 personnes et de nombreux experts, comme des professeurs, des présidents d'association contre le harcèlement scolaire, ou encore Miss Lyon. Entre conférences et tables rondes, un escape game a aussi été organisé, comme "immersion totale dans la vie d'une personne en souffrance". "Un évènement ouvert à tous", précise Anne Lorne, pour sensibiliser tout le monde, des professeurs aux victimes.
Pour rappel, parmi les six mesures, il y a l'idée de la "création d'un centre de référencement pour aider les parents démunis, fédérer un réseau d'acteurs et former. Il faut former beaucoup plus, pour mieux identifier le harcèlement", explique Anne Lorne ; ou encore la création d'une boite à outil sur internet pour renforcer la prévention.
"Mais pour se battre, il faut [d'abord] en parler", concluent -presque- en cœur Vaimalama Chaves et Christophe Lemaître, tous deux victimes de harcèlement au collège.
pourquoi en parler, dans le milieu scolaire les PROFS, CPE, PROVISEUR savent très bien quels sont les élèves harcelés et qui sont les harceleurs , mais bon nombre d'entre eux ferment les yeux ou minimisent les faits. Faut surtout pas faire de vague.
Signaler RépondreOn sait que les gamins qui sont harcelés n'osent pas en parler à leurs parents, car ils ne veulent pas les inquiéter mais les profs eux qu 'est ce qui les empêche de prévenir les parents..
Et pas la peine de me dire le contraire, car je parle par expérience.