Mise à jour à 12h45 : Thomas Rudigoz nous a signalé qu'il n'avait jamais habité dans la même résidence que les Collomb et que donc il n'avait jamais gardé leurs filles. Il a toutefois précisé que ses parents et son cousin ont vécu dans la même rue, dans le 5e arrondissement.
Article initial : Au moins, Thomas Rudigoz ne se fait pas d’illusions. Même s’il est aujourd’hui en délicatesse avec le maire de Lyon, il n’a pas complètement oublié qu’il lui doit tous ses mandats politiques. Dans un lapsus très révélateur, il écrit sur sa fiche de présentation Facebook : "J’ai été désigné Maire du 5e arrondissement aux élections municipales de 2014".
En utilisant le terme "désigné", il oublie que juridiquement, ce mandat s’obtient grâce au vote des conseillers d’arrondissement. Il est vrai que jusqu’à une date toute récente, c’est Gérard Collomb et lui seul qui choisissait les maires d’arrondissement de sa majorité.
Mais comme dirait la pub, ça c’était avant ; avant que Thomas Rudigoz s’oppose à Gérard Collomb et impose lui-même celle qui lui a succédé à la Mairie du 5e quand il est devenu député.
Revenons pour commencer aux débuts politiques de l’actuel député de la 1re circonscription. Avant de faire acte d’allégeance à Gérard Collomb, Thomas Rudigoz était un proche collaborateur d’Anne-Marie Comparini. Il l’est d’ailleurs resté.
Militant UDF, il commence à faire parler de lui en 1999 en devenant son directeur de cabinet lorsqu’elle est élue présidente du Conseil régional. Le centriste qu’il est a pu alors mesurer la haine d’une partie de la droite à l’égard de celle qui profitera (avec l’aide des socialistes) de la faute d’un Charles Millon élu grâce au Front National.
S’être placé dans le sillage d’Anne-Marie Comparini s’avérera un choix judicieux. Quand elle est battue par Jean-Jack Queyranne aux élections régionales de 2004, Thomas Rudigoz continue à travailler à ses côtés comme assistant parlementaire (elle a été élue député en 2002). Du coup, il se retrouve en première ligne lors des législatives de 2007. La droite traditionnelle prend sa revanche sur la tombeuse de Millon. Elle est balayée par Michel Havard (UMP).
Ayant perdu son job d’assistant parlementaire, Thomas Rudigoz se récupère au Conseil régional comme secrétaire général du groupe centriste. Il entretient de bonnes relations avec son homologue socialiste Jean-Christophe Vincent. C’est d’ailleurs ce dernier qui jouera les entremetteurs auprès de Gérard Collomb qui mise sur un rapprochement avec les centristes pour les Municipales de 2008.
À partir de là, tout va s’accélérer. Élu conseiller municipal dans le 5e arrondissement, il gagne quelques mois plus tard les cantonales. Gérard Collomb l’a soutenu (contre l’avis de nombreux socialistes) persuadé que sa proximité avec Comparini constitue un atout dans un arrondissement historiquement centriste. Le calcul s’avérera payant.
De baby-sitter à ennemi numéro 1
À l’époque, tout va pour le mieux. Il est vrai que, par le plus grand des hasards bien sûr, le couple Rudigoz a emménagé dans la même résidence que les Collomb dans le 5e. Voilà qui crée des liens ; surtout quand les aimables voisins sont toujours prêts à garder les enfants. Caroline Collomb apprécie Thomas Rudigoz et ne s’en cache pas. Elle ne dissimule pas sa satisfaction quand il est désigné pour mener la liste dans le 5e aux Municipales de 2014. Son protégé devient tout naturellement maire. C’est encore
Caroline Collomb qui, voulant la peau de son ancien protégé Thierry Braillard, obtient de son mari qu’il choisisse Thomas Rudigoz pour les Législatives de 2017.
Rapidement toutefois, le temps se gâte. Celle à qui l’on prête des ambitions politiques dans le 5e arrondissement a son idée pour la mairie d’arrondissement que doit lâcher Thomas Rudigoz pour cause de cumul de mandats. Mais, tout à son bonheur d’avoir récupéré le siège de celle qui fut son mentor en politique, l’intéressé oublie très vite qui l’a fait roitelet. Il impose Béatrice Gailliout comme maire du 5e. Depuis, on peut dire que c’est la guerre. Thomas Rudigoz conteste sans se cacher les méthodes de Caroline Collomb qui a été propulsée patronne de La République En Marche (LREM) pour le département.
Désormais fâché avec les Collomb, Thomas Rudigoz s’est naturellement rapproché de David Kimelfeld. Il s’est même publiquement réjoui quand ce dernier a officialisé sa candidature comme président de la Métropole. Lui-même cache à peine son ambition de briguer la succession de Gérard Collomb à la Mairie de Lyon.
Aujourd’hui député LREM, il a quitté le Modem depuis un bon moment mais n’en reste pas moins centriste dans l’âme. Il n’est toutefois pas le seul de cette sensibilité à lorgner sur le siège de maire. Au moment où les électeurs veulent du changement, il devra faire oublier qu’à tout juste 48 ans, il est déjà un vieux briscard de la politique. Entre ses différentes fonctions et mandants, il n’a jamais vécu que de la politique, de ses coulisses à la lumière. Pas sûr que ce soit aujourd’hui un atout aux yeux des Lyonnais.
C'est le dégoût que provoque ces pitoyables politiciens profiteurs qui a jeté les gens dans la rue...mais ils n'en ont rien à f... Ils continuent à venir nous raconter leurs salades pour se faire réélire et continuer à profiter du système pour s'engraisser, et continuer à tondre les petites gens. A dégager
Signaler RépondreVive le Roi ! Nous verrons le retour de la monarchie prochainement !
Signaler RépondreExactement, à vomir. La France, pour se relever, a besoin de travailleurs, d'innovateur mais surtout pas de politicards, il y a en beaucoup trop et ils enfoncent le pays. Les responsables des évènements actuels et des difficultés, c'est la classe politique personne d'autres
Signaler Répondresi il a également vécu de ses indemnités pole emploi qu'il a cumulé pendant 6 mois en plus de ses mandats
Signaler RépondreCe député godillot est un parfait stéréotype du politicard aux idées élastiques poussé par le vent de l'intérêt personnel.
Signaler RépondreIl nous éviterait peut-être la catastrophe NPG maire du 1° !
Signaler RépondreRudigoz, répondez à cette question : êtes-vous pour le retour du Roi ou non ? Si vous n'êtes pas ouvert au retour de la monarchie dans notre France Affligée… alors vous connaissez déjà notre avis à propos de vos aspirations locales.
Signaler RépondreLe bal des faux-cul est lancé !
Signaler RépondreDans la fosse au Lyon les hypocrites sont rois !!!
Signaler RépondreDe toute façon bien que je sache que le R N ne prendras pas un score énorme et bien je voterai pour eux ne serait ce que pour éviter de voter blanc et aussi pour le PLAISIR de les faire C...... et pour le PLAISIR de pas voter pour eux !!!!!
Cordialement.