Partant de ce constat, David Kimelfeld est un soupirant empressé auprès des écologistes. Il ne cesse de leur adresser des signes de complicité. Dès qu’il prend la parole, il en profite pour plaider pour "un développement plus équilibré".
Il n’est effectivement jamais inutile non plus de montrer que l’herbe est plus verte dans son jardin que dans celui de ses voisins. Surtout quand se joue la tête de liste pour les prochaines élections métropolitaines. Le voilà donc qui ne perd pas une occasion de montrer sa différence sur ce sujet avec son prédécesseur Gérard Collomb. C’est d’autant plus facile quand Richard Brumm, un fidèle du maire de Lyon s’il en est, vient d’expliquer que "l’écologie ne doit pas être ce qui nous gouverne".
Il y a deux semaines encore, David Kimelfeld a appuyé là où ça fait mal avec la "grande démarche citoyenne" qu’il a lancée autour du climat. Sérieux comme un paysan qui, en pleine période de sécheresse, implore le ciel de lui offrir une petite rincée, David Kimelfeld nous explique que "le climat est un enjeu majeur qui nous concerne tous et qui mérite la plus grande mobilisation" Depuis dix-huit mois qu’il est président il dresse un bilan "globalement positif" de son action tout en considérant qu’il doit "aller plus loin en nous appuyant sur l’accélération des prises de conscience".
Il faudrait que les écologistes - les Pierre Hémon, les Bruno Charles, les Béatrice Vessiller - soient bien ingrats pour ne pas être sensibles à ces fleurs jetées par brassées. Mais en politique, c’est encore et toujours comme en amour. Les messages doux, les petites attentions de tous les jours sont vite oubliées en cas de coup de canif dans le contrat. Et là, David Kimelfeld pourrait bien se retrouver pris au piège de l’Anneau des Sciences.
Les écologistes n’en démordent pas. Si leur soupirant veut poursuivre sa lune de miel avec eux, il n’a pas le choix. Il doit répudier définitivement ce méchant rival qu’on appelait autrefois le TOP. Dans le cas contraire, on peut compter sur eux pour lui pourrir la vie et lui faire payer cher, très cher cette infidélité. David Kimelfeld en est bien conscient.
Reste que se ranger dans le camp des adversaires de l’Anneau des Sciences, c’est se couper d’une grande partie de ses propres amis qui considèrent que cette infrastructure est indispensable au développement de la Métropole. Un piège infernal dont il ne sait pas comment sortir.
vous risquez d'attendre longtemps, ces gens sont incapables d'en faire
Signaler Répondrej'attends que vous développiez vos arguments (si vous en avez) je suis tout ouï !
Signaler RépondrePitiez pas d'arguments anti éolienne primaires : oiseaux, esthétique etc... ou Claude Allegre ou Philippe Verdier
L’hypocrisie de l’écologie est spectaculaire est dire qu’il y a des écervelés qui adhèrent à ses idées . Enfin, j’ai de la peine pour eux . etre Aussi naïfs et crédules fait même peur pour l’avenir de la société de ce business juteux .
Signaler RépondreLe plus sage ? Cela n’existe pas en enfer. C’est ni le climat ni les voitures qui vous tueront , je vous le jures et vous le constaterez par vous même .mais bien , l’humanité celle en qui vous croyez qui vous lèvera la vie .
Signaler Répondrele plus sage, c'est d'arrêter la civilisation de la voiture qui tue plus que les terroristes.
Signaler RépondreLa solution la plus sage et la plus rationnelle: le COL et non le TOP!
Signaler RépondreRichard Brumm, un fidèle du maire de Lyon s’il en est, vient d’expliquer que "l’écologie ne doit pas être ce qui nous gouverne".... tout est dit ...virez les !!
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