Différents ateliers étaient organisés pour permettre a chacun de découvrir les dangers et les difficultés des cyclistes et des chauffeurs de bus en centre-ville. Cette journée était prévue depuis longtemps. Le Sytral affirme ne pas avoir attendu l'accident tragique de la rue de la Ré pour enclencher le pas. "Il faut pouvoir se parler entre cyclistes, conducteurs et exploitants du réseau. Il faut comprendre ce que vit l'autre. C'est pourquoi nous mettons en place ces ateliers. C'est une vraie sensibilisation", affirme Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral.
Bien sûr, la sécurité était l'enjeu principal de cette journée. Contrôle des angles morts, distances de sécurité ou encore porte-à-faux, tous les risques ont été passé au crible. "Pour nous cyclistes ce n'est pas simple de se rendre compte des responsabilités d'un chauffeur de bus. C'est la première fois que je m'assois à la place d'un conducteur. Effectivement, sur le côté droit du bus la visibilité est très réduite", indique Camille, une jeune adepte des deux roues.
Les rouleurs ont également pu tester un simulateur de tramway. Utilisé en tant normal pour la formation des chauffeurs, il permet de mettre en avant les risques avec les piétons, les cyclistes, les trottinettes ou encore même des voitures sur la voirie. "On ne peut pas freiner comme avec une voiture. Il faut vraiment que tout le monde se rende compte de la dangerosité de ces machines", realise un jeune retraité sortant du simulateur. A noter, qu'en moyenne, lors d'un freinage d'urgence, dix personnes sont blessées.
"Pour nous c'est une grande satisfaction. Ça fait de nombreuses années que nous demandions cette journée. C'es très intéressant de partager nos difficultés, le tout dans une démarche constructive. Le fait de se mettre à la place du chauffeur, on touche du doigt la problématique. C'est vraiment intéressant", se réjouit Fabien Bagnon, co-président de La Ville à Vélo.
De leur côté, les chauffeurs ont pu s'installer sur des vélos pour se faire doubler par un bus. "Si les distances de sécurité sont bien respectées, et la vitesse, il n'y a pas de soucis. Le bus vient de me doubler, je ne suis pas gêné. Il avait la bonne allure et la bonne distance d'un mètre, imposée en agglomération", confie en pédalant Willy Benina, chauffeur de bus TCL.
Une journée qui profite donc à tout le monde. "Il faut une vraie sensibilisation. Pourquoi pas éduquer nos enfants dès le plus jeune âge. Ces journées sont une belle opportunité, mais il faudra renouveler l'expérience, avec un public plus large pourquoi pas", conclut Fabien Bagnon.
C'est à dire qu'il faut toujours fournir un minimum d'effort pour que chacun ne reste pas dans sa bulle à s'imposer comme le centre du monde à chaque déplacement. Que cela soit entre piétons, automobilistes, trotinettes, velos et tous mutuellement.
Signaler RépondreTwistaz incompréhensible ton charabia
Signaler RépondreDes gens qui se parlent, comprennent les problématiques de l'autre et essayent de trouver des solutions... cela est très positif.
Signaler Répondreon en reparlera quand il y aura des pistes cyclables sécurisées dans toutes les grandes avenues de Lyon.
Signaler Répondre???? comprendre pourquoi un bus te frôle quand tu es sur la piste cyclable commune de la mort ??? rattrapé le "chauffeur à casquette " t'explique qui a le droit et qu'il y a une vitesse minimale à respecter ... embauchez des motivés pros et arrêtez de faire du social de quartier
Signaler RépondreTrès bonne initiative
Signaler RépondreJ'aurais préféré "Vis ma vie de présidente du Sytral" et remplacer Fouziya Bouzerda pendant une journée.
Signaler RépondreEn me faisant conduire par un chauffeur pour mes déplacements privés pendant que je rends la vie impossible aux autres automobilistes...