Ils sont 90% des agents de collecte à avoir de nouveau débarqué en cette fin de semaine. Même si leurs collègues du secteur public ont arrêté le mouvement, les salariés grévistes ne se sentent pas concernés par les modifications. Après trois rendez-vous avec la Direction de Pizzorno, aucune alternative n'a été trouvée : "on souffre ! Ce n'est même plus une question d'argent, c'est une question de dignité humaine ! (…) On veut juste de bonnes conditions de travail, on ne demande pas la Lune", confie un chauffeur.
A ce jour, ils revendiquent une augmentation salariale de 300 euros net, une augmentation des primes de repas pour 8 euros au lieu des 6,33 euros actuel ainsi qu'une amélioration nette de leurs conditions de travail. Les salariés disent être quotidiennement exposés à des substances radioactives présentes dans les camions, à la pollution, aux seringues et notamment aux rats sans être forcément être protégés par de gants "ils sont de mauvaises qualités et se déchirent facilement", déplore Ahmad, un éboueur.
Depuis le début de la grève, l'entreprise Pizzorno a fait appel à un huissier de justice pour faire un pointage des grévistes. Elle a également recours à un personnel intérimaire pour remplacer les salariés : "ce sont des entraves à l'exercice constitutionnel du droit de grève", indique l'union syndicale Solidaires qui dénonce une pression de l'entreprise. Certains se confient sur une pression de l'entreprise. Ils tiennent à préciser qu'ils critiquent la politique de l'entreprise et non les intérimaires.
Les salariés devaient remettre ce vendredi une lettre en main propre adressée au président de la Métropole, David Kimelfeld pour dénoncer "la politique douteuse" de Pizzorno. Ils assurent que le mouvement continuera tant qu'aucune mesure ne sera prise. Les poubelles risquent de s'accumuler encore à Bron, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin mais aussi le 3e, 6e et 8e arrondissement de Lyon.
Elle est à l’image de ses habitants idiots.
Signaler RépondreMerci pour cette info.
Signaler RépondreVous ne savez pas ce qui a fait sonner les détecteurs ?
Déchet de chantier ? Matériel médical lié à la radiologie ?
Que sont devenus ces déchets ?
Ce sont les déchets provenant d'une maison de retraite qui ont été refusés à l'entrée d'un incinérateur pour forte présence de radioactivité.
Signaler RépondreCordialement
Bonjour,
Signaler RépondreLes salariés de Pizzorno sont en charge de collecter le matériel de certaines maisons de retraite. Il est arrivé que leur camion soit refusé d'être déversé dans un incinérateur de déchets pour cause de présence radioactive trop élevée.
Cordialement
Est-ce que ce sont des déchets hospitaliers ?
Signaler RépondreAutres ?
Si quelqu'un ayant des infos (et qui travaille dans cette entreprise) pouvait expliquer...
Dans beaucoup de cas , ce personnel Pizzorno a deux activités, éboueur le matin (fini parti) livreur l'après midi
Signaler RépondreCertains ne changent même pas de tenue
Merci l'hygiène
Commentaire idiot.
Signaler RépondreOn devrait accepter de voir notre ville devenir une décharge géante, un dépotoir immonde ?
Les éboueurs municipaux auraient dus poursuivre la grève par solidarité avec leurs collègues du privé
Signaler RépondreIl s'agit de santé publique et de risque sanitaire, raison pour laquelle la réquisition ou l'emploi de personnel intérim sont justifiés
Signaler RépondreC'est vrai que c'est un métier difficile mais bon, c'est quoi cette histoire d'exposition radioactive ?
Signaler Répondreles vieilles recettes des entreprises voyous..appel à l'huissier et agents intérim-briseurs de grêve..ça rappelle les"bonnes" méthodes du S.A.C et des syndicats et milices patronales au lieu de débattre Réellement..le temps passe mais les idées néfastes perdurent
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