Mais pourquoi diable Georges Képénékian n’a-t-il pas repris sa délégation à la Culture quand, de retour de son ministère, Gérard Collomb l’a rétrogradé au poste de premier adjoint ? On sait combien tout ce qui touche à ce secteur l’intéresse. C’est à lui que le maire de Lyon confie la lourde responsabilité de s’occuper de la culture en 2008. Et c’est encore lui qui la conserve quand il est promu premier adjoint en 2014.
Du coup, à ceux qui lui ont posé la question, l’ex maire intérimaire aurait répondu en substance : "Je n’allais quand même pas faire à Loïc Graber (son remplaçant à la Culture lorsqu’il est devenu maire ndlr) ce que l’on m’a fait".
La phrase en dit long sur la façon dont Képé a mal vécu les conditions du retour de Collomb. Il s’est senti humilié d’avoir été un beau mardi matin convoqué à Beauvau où, devant un journaliste du Figaro, il a été fermement prié d’annoncer sa démission du poste de maire de Lyon. Georges Képénékian est incontestablement un honnête homme au sens que l’on donnait à la formule au XVIIIe siècle. Qu’importe qu’il ait effectivement apprécié ces quinze mois pendant lesquels il a exercé le pouvoir à l’Hôtel de Ville. Il n’était pas question pour l’humaniste qu’il est de manquer à sa parole en refusant de rendre son écharpe tricolore à Gérard Collomb.
Moins de six mois plus tard, la plaie n’est toujours pas totalement cicatrisée. Elle l’est d’autant moins que lui sont revenus aux oreilles les propos de quelques proches du maire qui le qualifient de "premier des traîtres".
Cette accusation l’a d’autant plus meurtri qu’il n’aurait jamais un instant imaginé prendre parti contre Gérard Collomb dans la guerre qui l’oppose à David Kimelfeld. Cela ne l’empêche nullement de considérer qu’il convient de mettre un terme à cette bataille fratricide dont personne ne sortira gagnant. Et aujourd’hui encore, il est tout disposé à jouer les casques bleus pour éviter un naufrage électoral l’année prochaine.
Si d’aventure Gérard Collomb ne peut briguer l’année prochaine (pour quelque raison que ce soit) la mairie de Lyon, on ne serait pas surpris que Georges Képénékian ait comme un arrière- goût de "reviens-y". Il a effectivement bien des atouts à faire valoir.
D’abord, quand Collomb l’a choisi pour prendre sa place quand il était ministre de l’Intérieur, c’est bien qu’il considérait qu’il avait les compétences pour occuper ce siège. On pourrait également évoquer son style plus ouvert sur la forme vis-à-vis de l’opposition.
Sur le fond, cela n’a en réalité pas changé grand-chose ; il n’a pas donné l’impression d’être un farouche partisan d’un transfert de pouvoirs en direction des maires d’arrondissement. Sans atteindre bien sûr la notoriété de son prédécesseur-successeur, Georges Képénékian est probablement l’élu actuel qui est le moins inconnu des Lyonnais.
Reste qu’à 70 ans et après plus de douze ans de mandat, il aura du mal à incarner le renouveau politique si cher au nouveau monde prôné par les macronistes qu’il avait rejoint avant la présidentielle.
En outre, et c’est peut-être là son plus gros handicap, Georges Képénékian est aujourd’hui un peu isolé sur le plan politique. Pour mener une campagne municipale, il faut disposer d’une armée que l’on peine à trouver derrière l’actuel premier adjoint.
J'espère plutôt à la disparition des candidats LREM.
Signaler RépondreEt un qui font 6 !!
Signaler RépondrePutain la place doit être bonne et alors je vous dit pas le gâteau !!!
Finalement quand on réfléchit bien les plus cons c est qui ?
A vous de trouver la réponse ?
Comme dit foulcaudt ce faux cul du reste ?
C est votre dernier mot !!!!
Cordialement.
Un homme honnête, je pense
Signaler RépondreDSK ?
Signaler RépondreUn politicien qui est aux ordres du maître, ce n'est pas un humaniste, c'est quelqu'un qui fait passer autre chose avant
Signaler RépondreDe l’équipe de COLLOMB...certainement le plus humaniste pour reprendre la Mairie si....la Droite ne gagne pas ....
Signaler RépondreLa guerre de la succession, surtout pas certains/nes candidates !
Signaler RépondreSans doute s'agit il d'une blague de voir associé ce nom à la mairie ? De qui se moque t'on ? Personnage méprisant qui ne pense qu'à ses propres intérêts et ceux de sa compagne Anne Brugnera.
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