Thierry Mariani assure que son départ des Républicains pour rejoindre la liste Rassemblement National de Marine le Pen fait sens dans le cadre des élections Européennes : "Vous pouvez être sur que les députés européens LREM et ceux Les Républicains se retrouveront dans le même camp". Et ça, il n’en veut pas.
Car Thierry Mariani c’est un ancien RPR, adhérant à cet ancêtre des Républicains à 17 ans (il en a bientôt 61) qui se sent maintenant très bien d’avoir rejoint Marine le Pen pour sa liste aux européennes.
Pour son passage à Lyon, difficile de ne pas lui demander ce que pensent de ce transfert les régionaux de l’étape avec qui il avait fondé le courant de la Droite Populaire en 2010. C’est le cas de Philippe Meunier, ancien député lui aussi mais toujours proche de Laurent Wauquiez. "Je ne sais plus lequel de nous deux a appelé l’autre… Philippe m’a dit qu’il n’approuvait pas ma décision, mais vous avez remarqué qu’il n’y avait pas eu de communiqué de presse assassin à mon sujet", sourit Mariani.
Mais alors, quelle raison à ce transfert ? Pour le parti FN, une arrivée comme celle-ci justifie le vocable "Rassemblement" qui remplace le devenu menaçant "Front" devant le "national". Mais du côté de Thierry Mariani, comment assumer d'avoir franchi le Rubicon ? Par l’exemple d’Eric Besson ? Cet ancien député PS qui avait rejoint Nicolas Sarkozy en 2007 avant de devenir son ministre de l’identité nationale en 2009. Thierry Mariani et lui se connaissent bien, notamment parce que leur circonscription se touchaient, l’un dans le Vaucluse l’autre dans la Drôme.
En 2007 Thierry Mariani devient instantanément célèbre pour un amendement visant à utiliser les tests ADN pour prouver la filiation enfant/parents dans le cadre des demandes de regroupement familial.
Deux ans plus tard cette loi qui porte la marque Mariani est enfin d’être adoptée au Sénat. Mais le soir du vote définitif de la loi, le député PS devenu ministre sarkozyste Eric Besson lui signifie qu’il ne l’appliquera pas. Thierry Mariani s’en souvient très bien et soupire encore aujourd’hui : "On n’arrivait jamais à faire passer ce genre de mesure sous Sarkozy car il ne fallait pas casser le lien avec le Centre".
Le problème ne se posera plus pour Thierry Mariani au Rassemblement National. Mais l’Europe n’est pas non plus une mince affaire. Pas sûr qu’il n’y ait là-bas quelques couleuvres à avaler.
C'est surtout un pur produit du système à la pensée inique qui à l'instar des le pen passe son temps à se plaindre de ce même système dont il vie grassement depuis des décennies
Signaler Répondrepasser de la pensée unique de Sarkozy à la pensée unique Lepen, ça reste une pensée unique.
Signaler RépondreDommage, je n'étais pas au courant.....
Signaler RépondreEnfin un politique de haut niveau qui ne craint pas la pensée unique et aime son pays.
Signaler RépondreBravo à Monsieur Mariani qui a le courage de ses convictions, puissent les autres politiques sérieux (M.Fenech et certains autres) le suivre afin de sortir la France de ce bourbier et lui rendre ses titres de noblesse.
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