Ce dernier serait reconnaissable notamment au fait que l’association "La France Insoumise" ne posséderait "pas un seul adhérent". Selon lui, l’association ne compterait qu’un bureau de 3 membres. Parmi ces trois très proches de Jean-Luc Mélenchon, Thomas Guénolé cite Benoît Schneckenburger, responsable de la sécurité du mouvement, n°12 sur la liste pour les élections européennes et Lyonnais d’adoption.
Que pense Benoit Schneckenburger – par ailleurs enseignant en philosophie - de cette mise en cause par celui qui - il y a encore 24 heures - figurait à la 14ème place de la même liste que lui ? "Thomas Guénolé (…) joue de l’ambiguïté en confondant le mouvement la France Insoumise et la simple structure juridique de support pour les démarches électorales - dont je suis membre en effet du bureau".
Défendant le fonctionnement de La France Insoumise, Benoit Schneckenburger rappelle que "le programme européen, est issu d’une phase de consultation et de participation de tous les insoumis (…) adopté après une phase de réception des amendements, par des Conventions de plusieurs centaines d’insoumis, là encore tirés au sort pour une bonne moitié". Tout en reconnaissant qu’il n’y a pas de démocratie parfaite le candidat-philosophe (il a écrit une thèse en 2011 sur le peu connu Julien Offroy de La Mettrie,) insoumis se dit "déçu de l’attitude de Thomas Guénolé, de son manque de respect pour les milliers de militants qui œuvrent à ce projet collectif".
Alors qu’il se prépare pour une réunion publique de campagne, mardi au matin, à Bron à base d’hologramme de Jean-Luc Mélenchon, Benoit Schneckenburger conclut : "Nous continuons notre combat pour la justice sociale, l’écologie et la souveraineté populaire".
Résultat le 26 mai jour de l’élection européenne en France.