La jeune femme, d'origine parisienne et qui effectuait un stage à l'hôpital Lyon-Sud, a mis fin à ses jours vendredi.
On ne sait pas encore si ce suicide avait un lien avec son internat. Les syndicats ont d'ores et déjà demandé de meilleures conditions de travail, alors que la victime évoluait au sein du service d'hépato-gastro-entérologie.
"Depuis plusieurs années, l'ISNI, les syndicats au local, les acteurs du système de santé, œuvrent à l'amélioration des conditions de travail des internes. Forces est de constater aujourd'hui que cela n'est pas assez et que l'urgence est toujours là", peut-on lire dans un communiqué.
Les internes ont un risque de dépression supérieur à la moyenne nationale, et sont quatre fois plus touchés par des idées suicidaires, explique le syndicat.
Je n'ai plus beaucoup d'espoir pour notre société. Regardez l'attitude de psychopathe de l'ex-PDG de France Télécom au tribunal dans le cas des employés poussés au suicide par le diktat 'faites plus plus PLUS, espèce de m....'. Mais vous savez, les juges montreront beaucoup d'indulgence envers cette pauvre excuse pour un homme car il s'habille en costume cravate. RIEN n'a changé dans ce pays depuis 1789, ce ne sont que les mêmes nantis nés avec 'ayant droit' gravé sur leur front qui tirent les ficelles.
Signaler RépondreAinsi le succès d'Amazon, Uber et Lyft : la quintessence du nouveau modèle du travail que les Français gobent sans le moindre regret. Un monde d'horreur nous attend, vous verrez.
Condoléances à la famille. Malheureusement,elle n’est pas là seule dans le milieu médical à ce suicider. Dans l’enseignement aussi et un peu partout ou justement le stress ,le chiffre d’affaires,la rentabilité, la guerre psychologique existe au travail ainsi que le harcèlement moral qui pousse les plus fragiles au suicide. Les médias ne parlent que de la police ,c’est triste ,certes,mais c’est bien un phénomène de Société qui n’est plus à Taille humaine,mais bien déshumanisée. Car , il fût une époque ou ont ne se suicidé pas au travail .donc , notre société souffre du malaise ou il n’y a AUCUNE reconnaissance au travail et une souffrance pour beaucoup. On a éliminé un savoir Faire et des compétences dans tous les domaines.pour les remplacer par des objectifs d’un obscurantisme financier démoniaque et sans âmes.
Signaler RépondreNotre fille est interne en première année dans le Nord, donc seule.. avec des journées de 12h et des gardes plusieurs fois par mois de 24h ! La solitude relative,( merci Skype) et l’esclavage des médecins fragilisent ces jeunes qui n’ont souvent vécus que pour leurs longues études (9 à 11ans). Je suis triste et de tout cœur avec sa famille car la perte d’un enfant est indélébile...
Signaler RépondreToutes mes condoléances à la famille.
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