Depuis Lyon, Florian Philippot évoque l'Europe, la résistance et Andrea Kotarac

Accompagné de Véronique Thisse, sa référente départementale du Rhône et de l'eurodéputée Mireille D'Ornano, Florian Philippot s'est dit prêt pour le "test" de ces élections européennes, l'organisation politique n'ayant pour le moment pas encore eu l'occasion de mesurer sa popularité lors d'un suffrage

Peu d'annonces concrètes sur son programme, l'ex-allié de Marine Le Pen a surtout profité de ce déplacement pour rendre hommage à Jean Moulin, chef de la résistance lyonnaise, devant le mémorial à Caluire : "j'ai souhaité célébrer un grand patriote, un père du Conseil National de la Résistance (CNR) que notre parti essaye de raviver", a déclaré Florian Philippot après un moment de recueillement. Mais ce dernier a réfuté toute récupération : "le rôle d'un responsable politique est d'honorer les morts, l'Histoire française appartient à tout le monde".

"Andrea Kotarac se trompe"

Mais le chef de file des Patriotes n'a pas pu échapper à l'actualité et a été questionné sur le changement de camp d'Andréa Kotarac, ex Insoumis lyonnais qui a rejoint ce mardi le Rassemblement National de Marine Le Pen.

"Andrea Kotarac s'est trompé, il a quitté un parti qui a viré les souverainistes pour un autre qui a fait la même chose. En faisant ça, il rentre dans le jeu de Macron qui souhaite avoir Marine Le Pen comme principale opposante, car il est sûr de gagner face à elle", assure Philippot, tout en murmurant que Kotarac aurait eu sa place au sein des Patriotes.