Ce samedi, plus que jamais, l'OL féminin sera l'équipe à battre. Face au Barça, les Lyonnaises visent leur 4e Ligue des Champions d'affilée. La finale de la prestigieuse compétition européenne se jouera à 18h à Budapest.
"Il y a beaucoup d'envie, beaucoup d'excitation. C'est quand même une finale de Ligue des Champions. On est sur deux titres (championnat et Coupe de France, NDLR). On veut aller chercher le troisième. Donc oui, on a hâte d'y être", a d'emblée expliqué Reynald Pedros.
Et si cette saison, le parcours a été (un peu) plus compliqué que prévu, avec des buts délicats encaissés à domicile face à Wolfsburg ou Chelsea, l'entraineur lyonnais n'est pas inquiet : "On ne peut pas être toujours être au top, physiquement ou mentalement. Les filles ne sont pas des machines. Ce n'est pas de la suffisance, c'est juste être humain. Alors pour cette finale, je n'ai aucun doute. C'est le summum. C'est le graal. C'est notre dernier match avant qu'elles partent pour la Coupe du monde. Elles sont concentrées, déterminées. L'appétit vient en mangeant, et ça fait un moment qu'elles ont faim".
"On a fini avec un doublé, et on a eu dix jours pour préparer ce match. On a pu peaufiner les détails, et on va arriver avec une belle palette pour bien aborder la rencontre", a assuré Sarah Bouhaddi. Pas question toutefois de tomber dans l'excès de confiance, selon la gardienne lyonnaise : "On n'a pas l'habitude de sous-estimer notre adversaire. On sait ce qu'on vaut, mais on n'ira pas là-bas avec la grosse tête".
Et l'entraineur lyonnaise de prévenir : "Le football espagnol est en progression. Elles ont de la maturité en plus, on les a vues en difficulté, mais elles ont su faire le dos rond, et elles savent mieux défendre. Elles sont meilleures que l'année dernière".
A moins d'un mois du début de la Coupe du monde, cette affiche Lyon-Barça devrait faire la promotion avant l'heure du football féminin. En espérant voir les Fenottes grimper à nouveau sur le toit de l'Europe.
Combien gagne ces filles par rapport aux garçons ?
Signaler RépondreMonsieur Aulas pourquoi ne pas faire signer des contrats en C D. D pour les garçons qui seraient dans l' inertitude du lendemain ce qui les obligeraient à se bouger le cul sur le terrain et qui pour eux seraient à leurs quatrième final européennes de cette ligue des champions !!
Car avec une épée de Damoclès sur la tête on voit les choses différemment et au niveau de la concurrence ça voudrait bouger
Cordialement.