Il était jugé pour des faits remontant au 6 avril dernier, lors de la manifestation des gilets jaunes.
Agé de 47 ans, l'homme avait, sur sa moto, défilé contre le gouvernement d'Emmanuel Macron. Mais en fin de manifestation, il aurait forcé un barrage de police sur le cours Gambetta dans le 7e arrondissement. Les policiers l'avaient alors maîtrisé non sans mal, car le gilet jaune s'était débattu.
Au tribunal, deux versions radicalement opposées ont été présentées aux juges. Le prévenu expliquait avoir été roué de coups sans raison par les forces de l'ordre. Quant aux policiers, vidéo à l'appui, ils évoquaient plutôt une personne incontrôlable, désireuse d'en découdre en faisant de grands moulinets avec les bras.
Faute de preuve, la vidéo étant peu parlante, le tribunal a relaxé le quadragénaire.
ni parano ni débilloz :-)
Signaler RépondreMerci pour vos précisions.
Signaler RépondreC'est là qu'on se rend compte que certains membres de la Police ne donnent pas l'impression de "servir le citoyen".
Et sur cette info :
https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/francois-ruffin-et-le-journal-fakir-ont-fait-l-objet-d-une-surveillance-du-groupe-lvmh-selon-mediapart_3454051.html
tu vois qu'il n'y a pas forcément de paranoïa ni de complotisme :)
Pour Me Bohé, la vidéo montre des «coups de boxeur» administrés par le mis en cause. Mais la procureure n’est pas de cet avis: «Franchement, je l’ai regardée dix fois, je ne le vois pas porter de coups (...) Il y a trop de faiblesses dans ce dossier».
Signaler Répondre"Je ne me suis jamais battu avec personne"
«Je ne me suis jamais battu avec personne», lâche de son côté Didier M. en retournant les accusations : «Quand j’ai vu mon fils se faire projeter au sol et se faire matraquer par des policiers, je suis allé vers eux pour leur demander pourquoi ils faisaient ça. Et les coups ont commencé à pleuvoir sur moi».
«C’est le dossier de la mauvaise foi, si ce n’est du mensonge», a tonné son avocate, Me Amandine Fabrègue.
Le tribunal a relaxé Didier M. en déboutant les policiers de leurs demandes d’indemnisation. «On est soulagés mais on ne devrait pas car la victime, c’est lui», glissait un proche du prévenu après l’audience.
un peu plus détaillé