« Face au dopage, on se sent impuissant. On ne fait que subir la triche de certains et le doute sur nos performances. Il fallait faire quelque chose. C’est un ras-le-bol », clame Mélina Robert-Michon, selon le Progrès. Le programme Quartz, dirigé par Pierre Sallet, dépasse tous les règlements antidopage mondiaux en proposant un suivi médical pointu des sportifs et rendant les informations publiques.
La vice-championne olympique du disque décide d'intégrer le programme avec neuf autres athlètes, dont Kévin Mayer ou encore et Eloyse Lesueur-Aynonin. "A partir du moment où je n’ai rien à cacher, s'il faut en passer par là, je suis prête à sacrifier des libertés", confie Mélina Robert-Michon, d'après nos confrères.
"On ne veut pas d’opportunistes. En analysant tout, à 99%, on sait à qui on a affaire. Si Kevin ou Mélina et les autres font des grosses performances, je pourrai sauter sur mon canapé sans avoir de doute…", confie le créateur du dispositif, d'après le Progrès.
Ce nouveau programme est, cependant, très coûteux et ne peut pas accueillir tout le monde. Il demande 2000 euros par an et par sportif, mais pourrait attirer des sponsors pour être financé.