Un briefing a été réalisé, en amont, au commissariat du 2e arrondissement, afin de préparer les hommes et femmes qui ont été engagés sur l’opération. L’idée était de contrôler les personnes qui se livrent à la prostitution même si les filles qui font le trottoir "sont connues par nos policiers qui vont les rencontrer tous les jours", affirme la commissaire du 2e arrondissement Marion Tomei.
"Avec une relation de confiance, nous pouvons savoir quels sont les réseaux qui agissent et faire remonter les informations aux brigades compétentes", explique la gradée qui évoque "une activité économique complétement opaque".
Pour rappel, la prostitution n’est pas interdite en France. Ce sont les sollicitations de relations tarifées qui sont répréhensibles. Une infraction difficile à établir puisqu’il faut réaliser un flagrant délit. Ainsi, il s’agissait ce mardi soir de montrer que les policiers occupent le terrain quotidiennement. De quoi refroidir quelques clients.
Les dernières de Perrache
Environ 20 filles font actuellement le trottoir dans un secteur compris entre Perrache et la Confluence. Un nombre inférieur comparé aux dernières années, après le démantèlement de nombreux réseaux. Néanmoins, des policiers lucides sur les pratiques actuelles, soufflent que "des passes se déroulent, dans des halls d’immeuble, directement dans la rue, ou encore dans les voitures des clients". Des pratiques qui occasionnent des nuisances comme "de nombreux détritus ou une population de clients au profil particulier", déclare la commissaire du 2e.
Des riverains, rencontrés en marge de l’opération, évoquent effectivement "du papier essuie-tout, des préservatifs remplis ou même des culottes déchirées" qui trainent dans certains recoins du quartier connus pour accueillir des relations sexuelles.
Pour le contact direct avec les filles, c’est la brigade des mœurs qui est envoyée en première ligne. La deuxième femme de plaisir contrôlée par ce service au niveau de l’autopont de la Mulatière est un transsexuel. Elle est bien connue du service depuis longtemps, les échanges se font sans aucune animosité, sauf quand un photographe local s’approche de trop près pour prendre une photo, faisant craindre la diffusion de son visage dans les médias.
Aucune infraction n’est relevée, mais les fonctionnaires créent des liens, toujours avec l’objectif d’obtenir "des renseignements primordiaux". Les agents font également le nécessaire pour tenter de protéger les filles des violences. La semaine dernière, encore, un viol aurait été commis contre une prostituée sur le 2e arrondissement. Les policiers assurent "avoir reçu la victime présumée comme tout autre plaignant". Des investigations sont en cours. Le préservatif usagé a été gardé par la prostituée, permettant d’extraire de l’ADN.
Parmi les quelques personnes contrôlées ce soir-là, l’une située rue Delandine, âgée d’une vingtaine d’années est en Master et prépare le concours de magistrate. Une information qui va permettre aux policiers d’établir une relation de confiance, en exprimant des encouragements à la jeune femme, qui n’oubliera pas d’hurler à deux fonctionnaires "vous me plaisez" !
Des sourires apparaissent, une affinité également. La belle jeune femme sera laissée dans la rue, comme toutes les autres rencontrées ce mardi soir.
La foule du 7e
Une autre opération était ensuite menée dans le 7e arrondissement de Lyon, entre les rues Saint-Jean-de-Dieu et le boulevard Jules Carteret, sûrement le pôle de prostitution le plus actif de l’agglomération lyonnaise. Depuis quelques années, les camionnettes ont traversé le Rhône pour s’installer dans le quartier de Gerland, après les arrêtés municipaux pris par Gérard Collomb depuis 2007.
Dès 22h, l’ambiance tranche totalement avec les paisibles rues du 2e arrondissement de Lyon. Les camionnettes, et les clients, étaient nombreux. Avant l’arrivée des policiers, les passes se sont enchaînées, faisant régner pour les non-initiés une atmosphère angoissante dans cette rue. Mais dès que la police municipale a réalisé quelques tours à toute vitesse, pour des repérages, tout ce petit monde s’est évaporé, craignant d’être verbalisé. Un vrai "effet dissuasif " selon la commissaire du 7e, madame Corridor.
Pour elle, ses troupes n’ont pas chômé depuis quelques années. Selon ses données, en 2018, le seul commissariat du 7e arrondissement a dressé 1 900 timbres-amendes dont 1 700 simplement sur l’arrêté de la municipalité interdisant le stationnement des camionnettes.
Au total, avec le cumul des contraventions dressées par les policiers municipaux, le nombre explose à 7 800 PV. De plus, 500 fourgons ont été enlevés par la fourrière dans ce secteur. Ce mardi soir, au moins une camionnette sera enlevée par les services de la Ville.
Enfin, 8 clients ont été ramenés au poste l’année dernière. Auditionnés, ils ont écopé d’un rappel à la loi puis d’un stage dispensé par une association. Depuis début 2019, les PV continuent de pleuvoir puisque les policiers nationaux ont édité plus de 750 timbres-amendes. Malgré toutes ces procédures, le manège continue presque 7 jours sur 7, au grand dam des riverains mais aussi et surtout des employés des entreprises installées dans le secteur.
Les fonctionnaires de police de Lyon doivent désormais aussi composer avec "de nouveaux petits réseaux qui déposent des femmes très jeunes dans les rues pour quelques jours, et repartent aussitôt dans une autre ville". Un phénomène "assez récent" selon la brigade des mœurs qui compte mener l’enquête pour faire tomber les macs.
en effet les politiciens sont les premiers clients
Signaler RépondreEn plus de meilleures conditions d'accueil, de soin et de sécurité pour les dames et la possibilité de démanteler plus facilement les réseaux, les maisons closes feraient aussi entrer de l'argent dans les caisses de l'état : impôts, TVA, créations d'emplois...
Signaler RépondreMais les puissants du pays préfèrent jouer les moralistes devant les caméras et s'encanailler avec notre argent dès que les journalistes sont partis (ou alors ils les rincent pour acheter leur silence...)
Mince alors, ce n'était donc même pas pour "faire le bien" mais pour "faire du fric autrement" ?
Signaler RépondreÀ Laurent r : je partage entièrement votre point de vue !
Signaler Répondrebien vu !
Signaler RépondreJuste un "palliatif" ?
Signaler RépondreLa traite d'êtres humains sur toute la planète grâce à l'utilisation de monnaie ?
C'est pour ça que certains ne supportent pas l'idée d'un monde sans monnaie ni troc ni échange : sans cela, ils n'ont plus les moyens d'assouvir leur désir sur les autres.
C est prostituée sont plus respecté que de femmes qui vont faire des heures de menage . Un groupe de femmes bosniaques sur vaulx en velin elle passe pas inaperçu le pire avec des logements des t5 avec des immigré
Signaler RépondreC'est ça, le produit est autorisé à la vente, mais il est interdit de l'acheter !
Signaler RépondreSommes nous sûrs d'être intelligents ?
La prostitution n’est pas interdite mais l’usage par les clients lui est interdit..bel exemple de.la nullité de notre système judiciaire.
Signaler RépondreIl faut bien faire place nette pour les Nuits Sonores hein....
Signaler RépondreAbrogation de la loi Marthe Richard et réouverture des maisons closes serait une œuvre de salubrité publique !!
Signaler RépondreN'importe quoi... beaucoup de clients pour les prostituées parce que l'homme a besoin d'avoir des relations sexuelles (et y trouve du plaisir), que tout les mecs ne se trouvent pas de copines (timides, physiques banal, profil "looser", ...), et aussi parce que nombre de femmes mariées (au bout d'un certain temps) se refusent souvent à leur mari ou ne font vraiment pas preuve de fantaisie sexuelle.
Signaler RépondrePour le client ce n'est ni le plaisir de payer, ni de vouloir exploiter des êtres humains. Juste un palliatif faute de mieux.
Tant de trafics d'humains, uniquement parce qu'on utilise de la monnaie...
Signaler RépondreMerci Enzo et Laurent ! On se comprend très bien au niveau point de vue ! Les politiques font venir des putes de luxe, dans leur salons, et peu importe le coût de la prestation, vu que c'est notre fric, fric du peuple, qui règle la passe de luxe !
Signaler RépondreUne solution : rouvrir les Maisons Closes, avec système de surveillance, au niveau sécurité et médical !
Et vous ne verrez plus de camionnettes au bord des routes ! Et les flics seront affectés, là où ils ont vocation à être :
Surveiller les cités infernales et dangereuses !
À un moment donné, la logique doit reprendre le dessus !
La pudibonnerie politique est une Honte ! On est vraiment gouvernés par des guignols, qui jugent les autres, alors que, eux, sont loin loin très loin d'être clean !
Achetez vous des miroirs, vous les politiques et regardez vous dedans, en vous posant la question :
Suis je aussi net que je le prétends ?
C'c'est triste.
Signaler Répondreune seul phrase vive la tva vous aurais tout compris
Signaler RépondreIls me font rire ces rigolos !!!
Signaler RépondreQuand on sait que certains élus politiques et municipales ont leur endroit privé ou se trouve des nanas spécialement fait pour eux avec sadomasochisme compris et j en saute ou est elle leur leçon de moralité !!!
Ah oui !!!! Mais que je suis bête n y aurait il pas derrière tout ça un côté mercantile !!!
Alors si j ai une proposition a faire pourquoi ne pas rouvrirent les maisons closes avec passage d un médecin pour vérifier l état de ces prostituées !!!!
Et dire que nos policiers ne servent plus qu'à verbaliser les prostituées et leurs clients mais ne sont pas présents dans les rues de Lyon pour nous protéger des attentats.
Signaler RépondreQuand je passe par Gerland je suis effaré du nombre de.policiers par rapport à leur absence dans Lyon.
Oui Mme la commissaire les prostituées sont plus dangereuses que les terroristes et que la racaille laissée tranquille dans Lyon.
De qui se moque-t-on?
8 clients ont écopé d’un rappel à la loi puis d’un stage dispensé par une association ??
Signaler Répondreon peut m’expliquer le contenu du stage ??
comment se faire plaisir tout seul ? comment trouver une femme qui veut ?
Elles sont nulles ces photos, montrez des photos des nanas.
Signaler RépondreLes "sivousplééé" on en trouve aussi à la Guill'. Au fast-food, dans les rues à côté de la place Gabriel Péri, et à l'hôtel pas loin qui les héberge pour leurs "prestations".
Signaler RépondreLes macs et la maquerelle sont bien repérables aussi.
Le tout, sous l'oeil des caméras de surveillance...
des roms
Signaler Répondreà coté de leur campement, les macs sont là
quand meme la police intervient!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!il serait temps, il faut OUVRIR les maisons CLOSES en URGENCE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!il y a un réseau de MAFIEUX dérrière!!!!!!!!!!!!!!!!!
Signaler RépondreLes macs sont bien placés ...Cherchez pas trop loin pour les trouver ...
Signaler Répondreles camionnettes fleurissent partout aux environs de lyon.
Signaler Répondrede quelles nationalités sont-elles ces femmes ????
Je remarquerai juste que manifestement la demande est très forte, malgré les pères-la-morale et la répression des clients.
Signaler RépondreLa solution ne serait-elle pas de faire travailler ces personnes dans des lieux fermés, déclarés, aux normes, avec sécurité, confort et hygiène?
Plus facile de lutter contre la prostitution que contre le trafic de drogues! Il est vrai que faire l'amour nuit gravement à la santé. MD
Signaler RépondreEt des les cercles du pouvoir, il existe des zones d'ombre aussi , en coulisses : on ne vous dit pas tout !
Signaler RépondreSouvent les accusateurs sont les premiers à être même plus pervers que les appauvris du domaine sexuel.
Et il y eu une époque, où les policiers acceptaient des gâteries, de la part des dames de joie, en échange d'une tranquillité dans le " travail", pour la dite dame.
Bien sûr, il est plus facile de verbaliser la prostitution que de, courir après des délinquants trafiquants de chnouf, ou de kalatchnikovs, ça, c'est une autre paire de manches !.......