Entre les pays du Golfe il y a quelques mois et le Japon plus récemment, Gérard Collomb ne ménage pas sa peine pour vanter sa ville auprès des investisseurs étrangers. Visiblement, le maire de Lyon sait trouver les arguments pour convaincre les responsables qu’il rencontre de se porter acquéreurs d’immeubles dans le cœur de la ville. Malheureusement, une telle politique n’a pas que des avantages. Loin s’en faut. Les anciens habitants et commerçants du quartier Grolée peuvent en témoigner.
Qu’importe ! Les dégâts collatéraux continuent sans beaucoup émouvoir nos élus, à commencer par Gérard Collomb et son adjointe au Commerce Fouziya Bouzerda. Ni l’un ni l’autre n’a daigné s’intéresser au sort de la pizzeria Carlino menacée de mort par les riches investisseurs auxquels le maire fait les yeux doux.
Le 20 mars dernier, Charles Carlino, le propriétaire de la pizzeria éponyme de la rue de l’Arbre Sec, adresse un courrier à Gérard Collomb dans lequel il évoque la volonté de son nouveau propriétaire, ADIA (un fonds de pension d’Abu Dhabi) de l’expulser purement et simplement. Face à l’urgence de ce genre de situation, il est indispensable d’agir le plus rapidement possible. Las ! À l’Hôtel de Ville voisin, on ne se presse pas.
Le maire mettra pas moins d’un mois et demi pour répondre, expliquant au passage avoir transmis le courrier à Fouziya Bouzerda "qui ne manquera pas de vous tenir informé des suites qu’elle pourra lui réserver".
Nous sommes début juin. Le couple Carlino n’a toujours pas eu la moindre nouvelle de l’adjointe qui, il est vrai, préfère accompagner Gérard Collomb au bout du monde pour "vendre" Lyon plutôt que de se pencher sur les malheurs d’un simple commerçant menacé de ruine. Pendant ce temps, les menaces sur la pizzeria se font de plus en plus pressantes. Nos restaurateurs ont même reçu une lettre du Préfet du Rhône les informant qu’ils avaient jusqu’au 3 juin pour déguerpir. Et qu’à partir de cette date, ce sont les forces de l’ordre qui seront dépêchées pour les déloger manu militari. Les Carlino les attendent encore...
A Lyon, la pizzeria Carlino est, avec l’enseigne chez Carlo rue du Palais Grillet, une véritable institution. C’est là que, depuis pas moins de six décennies, des générations entières de Lyonnais ont découvert la richesse et la saveur de la cuisine italienne. Aujourd’hui, Charles Carlino a pris avec son épouse Nathalie la suite de ses parents Salvatore et Antonina. Pendant des années, ils ont su mener tranquillement leur affaire soumise, comme d’autres, aux aléas de la conjoncture économique.
Les vrais soucis sont apparus avec l’explosion du loyer. En 2012, le propriétaire tente de multiplier le prix par huit pour passer de 7 600 à 60 000 euros. Le différend sera finalement tranché par un jugement qui fixera le nouveau loyer à 28 000 euros. L’affaire aurait pu en rester là. Malheureusement pour nos restaurateurs, l’immeuble où ils sont installés a été racheté par le fameux fond de pension d’Abu Dhabi. Ces gens-là n’ont pas l’habitude de rigoler.
Planqués derrière l’anonymat de leur exotisme, leur seul objectif est de faire "cracher" le plus possible leurs locataires histoire de rentabiliser leur investissement. Ils profitent du fait que les Carlino sont en retard de paiement de leur loyer pour demander la résiliation du bail et une nouvelle augmentation substantielle du prix.
Il semble toutefois que les Carlino ont des arguments juridiques à faire entendre.
Une action en nullité de la vente est d’ailleurs pendante devant la justice. Nos commerçants estiment en effet qu’au moment de la vente des murs, ils n’ont pas été informés et n’ont donc pas pu faire jouer leur droit de préemption en tant que locataire. Mal défendus, c’est un jugement par défaut qui a mis fin à leur bail et prononcé leur expulsion.
Article à charge grossier.
Signaler RépondreAlors pour le coup j’habite dans le quartier et cette pizzeria ne m’attire pas du tout du tout. Malheureusement c’est la loi du marché si c’est une « institution » les gens se déplaceront dans leur nouveau locaux mais c’est loin d’être le cas. Avec un loyer de 28000/an cela est raisonnable pour l’emplacement effectivement si le restaurant ne génère pas suffisamment de recette c’est leur problème et sans doute lié à la qualité des produits proposés. Donc aucune émotion à la fermeture de ce restaurant.
Signaler RépondreSincèrement j’ai été déçu par ce restaurant
Signaler RépondreLes quelques fois où j'y ai mangé avec des collègues, c'était très très loin d'être les meilleurs pizzas de Lyon. Les plats sont pires...
Signaler RépondreDonc franchement, ce n'est pas un monument de la gastronomie Lyonnaise.
Il existe bien mieux.
Après c'est dur ce qu'ils leur arrivent après tant d'années.
Les prix sont devenus complètement délirants dans ce quartier !!!
L article n est peut-être pas neutre...
Signaler RépondreMais se qui a de sur ...
C est sue cet établissement fait partie des monuments de lyon ... le tuer c est tuer une part de lyon ... les déplacer ... non je vois pas pourquoi... ils dont chez eux ... comment le maire de lyon peut se permettre de vendre des part de lyon sans demander l avi des lyonnais ... l offre et la demande ?!?????? ... non désolé ... cette établissement permet encore au gens qui on pas de gros moyens de manger a un prix resonable .. c est quoi l idée ?! ... virée ceux qui habite là depuis 50 au profit des étrangers... pas d accord
L'article n'est pas neutre et fait ressortir un parti pris évident.
Signaler RépondrePar exemple, peut on savoir pourquoi un resto apprécié de tous depuis 60 ans est resté locataire et n'a pas cherché à sécuriser son activité ?
Les fonds de pension ont bon dos face à la mauvaise gestion de certains commerçants.
Ensuite, désolé mais c'est l'offre et la la demande comme partout
Si le bailleur abuse avec des prix délirants, ses surfaces seront simplement vides et les gens iront ailleurs
Pour Carlino, ils n'ont qu'à s'installer ailleurs, si c'est bon la clientèle suivra et c'est pas la peine d'en faire tout un plat
Le baron a un emploi du temps de retraité baby boomer, toujours à droite à gauche dans des pays pas dégueulasses.
Signaler RépondreJe lui propose de passer à la vitesse supérieure : de prendre sa retraite comme ça il aura tout loisir de parcourir le monde sur ses propres deniers tel un retraité.
Le fonds souverain d’Abu Dani ADIA n’intervient pas directement dans la gestion de ses immeubles et a donné mandat au groupe Anglais Grosvenor dirigé par le Duc de Westmister et c’est leur régie Rinda qui gère entre autres les 32 immeubles dont ils sont propriétaires à Lyon 2 . Ce ne sont pas des grandssentimentaux et l’ami Carlino a du souci à se faire ! d’autant que Collomb ne lèvera pas le petit doigt !!!!
Signaler RépondreEncore beaucoup de monde qui se plaint de la spéculation immobilière, mais lorsque c'est leurs biens qui prennent de la valeur, ils ne s'en plaignent pas ! :o)
Signaler RépondreMonde hypocrite lié à l'offre et la demande (monétaire)...
Monsieur Collomb mange chez Bocuse et se fout royalement des petits commerçants.
Signaler RépondreIl n'aime que les hommes d'affaire puissants.
"Charles Carlino, le propriétaire de la pizzeria éponyme". C'est donc la pizzeria qui a donné son nom au propriétaire ?
Signaler RépondreLa mal bouffe est à la mode
Signaler RépondreMangez kebabs jamais malades
Mangez oignons toujours pognon
Faut s adapter à la conjoncture comme au grand remplacement
Les pizza c’est finit .c’est le halal et la loi du nombre qui l’emporte.
Signaler RépondreLes politiques dans toute leur splendeur...
Signaler RépondreSi le loyer de son ex augmente il tape dans la caisse de la mairie ou augmente ces pseudos emplois.Et oui Coluche avait raison choisi ton camp camarade ????????
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