L’alimentation subit des difficultés, c’est pourquoi la Métropole de Lyon qui sert 40 000 repas par jour a collaboré avec 250 partenaires pour relever cette mission alimentaire. "Dans la simplicité, on peut aller vers le bien-manger", assure David Kimelfeld.
La stratégie alimentaire métropolitaine
La Métropole a enquêté auprès d’un échantillon de 650 Grand Lyonnais sur leurs pratiques alimentaires. Quelques chiffres en ressortent, et notamment que 15% de la population du Grand Lyon ne mangent pas à sa faim. "Notre organisation agricole et agroalimentaire ne permet plus à un grand nombre d’habitants de notre métropole d’avoir accès à une alimentation suffisante et de qualité", a justifié Bruno Charles, vice-président Développement durable, Biodiversité, Trame verte et Politique agricole.
Le principal défi de cette stratégie, c’est donc de lutter contre la précarité alimentaire. "On peut accompagner beaucoup d’initiatives avec cette alimentation", a assuré le président de la Métropole. Dix objectifs ont ainsi été fixés : cette stratégie doit, entre autres, permettre aux métropolitains d’être acteurs de leur équilibre alimentaire et réduire l’insécurité alimentaire. Une progression vers une agriculture durable est également souhaitée. L’agriculture locale et la consommation de produits bio ou issus de circuits courts sont encouragées. Il y a un fort enjeu économique derrière la stratégie alimentaire, celui de maintenir une filière agricole forte. Elle devra permettre l’accès à une alimentation saine pour tous. A travers ce projet, la Métropole de Lyon participe à la réappropriation de sa gastronomie et de sa biodiversité.
Première édition du "grand repas"
C'est dans ce cadre que près de 20 000 habitants de la Métropole de Lyon ont pu se réunir autour du premier "grand repas", imaginé par trois chefs. 76 établissements de l'agglomération ont participé à ce déjeuner.
Quand du charabia explique du blabla je n’y comprends rien.
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