Situées à une quarantaine de kilomètres de Lyon, les quatre unités de 900 MW pourraient faire de nombreux dégâts. Une étude réalisée par cinq scientifiques cherche à modéliser et évaluer l'impact des conséquences d'une catastrophe nucléaire sur la population, les sols et les pays touchés, notamment en cas d'accident la centrale nucléaire du Bugey. "Il y a un certain nombre de situations que nous avons analysé où l’ensemble de la région lyonnaise est touchée. On peut avoir jusqu’à près de deux millions de personnes qui sont touchées par des radiations extrêmement fortes, ce qui veut dire qu’il faudrait en quelques heures évacuer plus d’un million de personnes", confie Pierre Eckert, météorologue.
L'étude modélise de nombreuses situations en s'appuyant sur des situations météorologiques passées. En fonction des vents et des pluies, on peut s'apercevoir d'une multitude de possibilités et d'une vitesse de propagation de molécule nucléaire ahurissante.
"On sait qu’un accident arrivera, on a les éléments, on ne sait pas où ni quand, mais il en arrivera un dans les prochaines années. Donc on se retrouvera dans une situation similaire à Fukushima où Tchernobyl avec une zone évacuée ou les gens ne vont pas revivre, ni retourner", avertit Joël Guerry, membre de l'association "sortir du nucléaire".
Au 2e rang, derrière les États-Unis, la France compte 58 réacteurs en 2018, "donc il y a une probabilité plus forte qu’il y ait un accident en France (…) On doit être conscient que cette situation peut arriver et on va se retrouver avec un pays qui sera affaibli sur le plan économique, qui sera touché fortement sur le plan sanitaire et on aura des gens qui seront exilés qui ne pourront pas revenir chez eux (…) Donc accepter alors qu’on a des alternatives possibles, de continuer avec cette énergie c’est effectivement, on pourrait dire, un crime contre l’humanité le jour où l’accident arrivera", dénonce Joël Guerry.
Pour lutter contre le nucléaire, les associations recommandent de quitter EDF pour favoriser des fournisseurs d'électricités comme Enercoop, Planete Oui ou encore Enalp, qui favorisent les énergies renouvelables.
Elles incitent aussi àsigner la pétition en ligne sur le site Cyberacteurs pour "en finir avec les réacteurs nucléaires de Bugey".
Un météorologue et un mec de l’association « sortir du nucléaire « c’est vachement crédible !!!
Signaler RépondreOuais titre bien putaclic comme on dis.
Signaler RépondreJe suis pas un militant pro nucléaire mais c’est faux que d’annoncer ca. Ca serait comme dire « un jour ou l’autre c’est certain, le barrage de tignes va ceder et des milliers de gens vont mourir ! »
On l’entend pas ca, peut etre parcequ’il n’y a pas de reseaux sortir de l’hydroelectricité.