Quelques semaines après un AAP en matière d'innovation technologique au service de l'inclusion des personnes handicapées, Sandrine Chaix, Conseillère spéciale déléguée au handicap, a présenté un AAP dont l'objectif est de "développer les compétences, l'orientation et l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap", dans la perspective de "tendre vers une société plus inclusive" pour ces dernières.
L'AAP est constitué d'une somme de 300 000 euros par an, issus du budget Handicap de la Région, pour 2019 et 2020.
Aucune restriction importante n'est prévue, la collectivité territoriale misant sur la "simplicité" du dossier. Ainsi, le champ des bénéficiaires éligibles est assez large : des associations, établissements publics, entreprises ou encore des acteurs de l'économie sociale et solidaire. Logiquement, ces bénéficiaires doivent se situer au sein de la région.
Et concernant le projet en lui-même, il devra s'agir d' "expérimentations locales, mais aussi [des] dispositifs innovants [facilitant] l'insertion professionnelle des personnes handicapées".
Néanmoins, la Région va s'attacher à vérifier quelques "points de vigilance". A savoir notamment, l'intégration du projet dans le contexte local, son caractère innovant, la capacité financière à le porter, son potentiel de transférabilité et de reproductibilité dans un autre territoire ainsi que sa mesurabilité et son évaluation à l'aide d'indicateurs.
En outre, un interlocuteur unique pour porter chaque projet est souhaité, et ce pour faciliter les échanges.
Les dossiers de demande de financement sont à télécharger sur le site de la Région dès à présent et durant toute l'année 2020. La sélection se déroulera "au fil de l'eau", la première étant prévue pour les mois de septembre-octobre avec un vote en décembre.
La volonté est claire : il n'y a pas de restriction, il n'y a aucun objectif chiffré, le but étant d'établir un lien entre la personne handicapée en recherche de travail et l'entreprise en recherche d'employés. Pour cela, le maître-mot de Sandrine Chaix est l'"innovation". Il ne s'agit par exemple pas de prévoir un aménagement de poste au sein d'une structure pour l'accueil d'une personne en situation de handicap, car cela est déjà traité par l'AGEFIPH (Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées). Ou encore d'un énième coaching, bien qu'utile. Il s'agit en revanche de faciliter l'accès à l'emploi, de "faciliter le quotidien des personnes handicapées", à travers, entre autres, la formation, l'orientation et l'accompagnement.
En cas d'acceptation du dossier par la Région, l'aide sera versée pendant une année, avec une reconduction possible d'un an. Pendant ce temps, le porteur du projet pourra rechercher des cofinanceurs dans un souci de viabilité du projet.
les travailleurs seront vieux, ou handicapés
Signaler Répondrependant que les jeunes pointeront au chômage
C’est juste pour faire croire aux gobes tout que l’etat S’y intéresse. Un peu comme le chômage , les retraites, ect..... après tout est fait pour le business de la rentabilité.... les patrons ne l’oubliez Jamais ont toujours raisons !
Signaler RépondreÇa me fait bien marrer! Les entreprises rechignent à embaucher les handicapés! Sur cv ça passe, à condition de ne pas préciser que je suis RQTH. À l’entretien je suis automatiquement refusé. Et cela, dans le privé comme dans le publique!
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