La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire a suivi l'avocat général, acceptant les demandes des avocats de Geneviève Legay et d'ATTAC, cette association altermondialiste dont l'intéressée est membre.
Pour rappel, le 23 mars dernier à Nice, à la veille de la visite du Président chinois Xi Jinping, la militante prenait part à une manifestation des "Gilets Jaunes". A l'occasion d'une charge des policiers, elle avait été victime d'une commotion cérébrale, à la suite d'une chute.
Le Procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, pour lever le voile sur cette affaire, choisissait alors la Direction de la sûreté départementale. Très vite, la gestion de l'enquête par ce Procureur avait été remise en cause. Et pour cause, la cheffe de service de la direction de la sûreté avait participé à l'opération de police dans le périmètre de l'incident, et n'était autre que la compagne du commissaire en charge de cette opération.
Désormais, l'enquête va être confiée à un juge d'instruction lyonnais.