Dans la nuit du 4 mai dernier, à Lyon, le jeune homme s’en était pris à sa mère à qui il reprochait une fréquentation de sa jeune sœur de 15 ans avec un homme plus âgé. Pris d’un accès de violence, il l’a frappé avec un tesson de vase brisé, ce qui lui a valu 30 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Un cousin présent au domicile a été également blessé. Le jeune Afghan a été interpellé et placé en détention provisoire quelques heures après.
Ce mardi, jour de l’audience, c’est un jeune homme frêle au visage d’ange qui apparait au tribunal. Il revoit pour la première fois sa mère avec qui il a échangé des lettres émouvantes. Mais elle est tout de même présente en tant que partie civile. Le président du tribunal s’épanche alors sur la personnalité violente du prévenu, déjà condamné en 2017 suite à l’agression sur son amie de l’époque qui l’avait éconduit.
Selon le rapport de l’expert, il apparaît que le jeune homme perd toute raison lors de situations de confrontations et ceci s’expliquerait par les différents traumatismes qu’il a connu durant son enfance. Il a en effet confié avoir été violé à l’âge de 11 et 12 ans par des imams et a été confronté à de terribles scènes de guerre. Son frère a été notamment décapité devant ses yeux par les Talibans et son père mort lors d’un attentat suicide à Kaboul.
Besoin de soins pour se reconstruire
Exfiltré en 2016 avec sa famille grâce à des visas diplomatiques, ils ont connu l’errance à travers plusieurs pays et ont vécu dans la rue à Lyon avant qu’une association ne leur vienne en aide. L’avocate du prévenu explique alors qu’il s’est ensuite très bien intégré, a appris le français, passé son bac et trouvé un emploi de manutentionnaire, tout en s’occupant de sa mère, de sa sœur et de son petit frère. Selon elle, il n’a pas sa place en prison mais a besoin de soin pour se reconstruire.
Une requête entendue par le parquet, visiblement touché par ce dossier et qui rend ainsi un jugement clément. Le jeune Afghan a été finalement condamné à 18 mois de prison dont 12 assortis d’un SME de deux ans avec obligation de soins, de travailler ou de suivre une formation professionnelle, sans mandat de dépôt.
La "clémence" des tribunaux...on voit où ça mène...
Signaler Répondre"le tribunal lui laisse une chance"
Signaler RépondreCroisons les doigts....
Virez moi cet afghan de toute urgence !!
Signaler RépondreUn passé traumatisant n’excuse pas tout et surtout pas la violence ! Les juges ont ils pensés aux victimes de cet homme ?
Signaler RépondreViolé par des imams ? Je ne pensais que ça n 'existait seulement que chez les pédophiles catholiques ces histoires là ?
Signaler RépondreLe monde devient fou.......
Mdrrrr, avec la mondialisation,il ne manque plus que les esquimaux dans la violence pour faire vivre la justice française et ses petomanes grassouillets de polico collabos.
Signaler RépondreOui sauf que 15 ans c’est déjà vieux dans leur pays !
Signaler Répondre" La majorité des crimes et actes de délinquance sont commis par des personnes qui ont des dizaines d antécédents"
Signaler RépondreC'est un peu comme dire que la majorité des criminels sont des criminels...
Bref.
De toutes façon ce n'est pas le cas ici.
Et les antécédents du coupable sont essentiellement liés à son vécu, on ne peut pas reprocher à la justice d'en tenir compte.
Ah le laxisme de la justice. La majorité des crimes et actes de délinquance sont commis par des personnes qui ont des dizaines d antécédents . Et le problème, vient du fait que les juges ne peuvent pas être poursuivis pour leurs décisions et ce quelques soient les conséquences.
Signaler RépondreJe ris jaune
Signaler RépondreLe tribunal a été clément.
Signaler RépondreÇa alors ! C'est étonnant. On n'a pas l'habitude.
ca veut dire quoi ca ?
Signaler Répondre"une fréquentation de sa jeune sœur de 15 ans avec un homme plus âgé."
y a pas soupcon de detournement de mineur?
ou de prostitution?
on ne connait pas le contexte... peut etre qu il a voulu aussi portgere sa soeur!?