Un appartement en ville avec une vue comme à la campagne
A quartier d’exception, appartement d’exception : une surface de 122m², au deuxième étage, avec palier privatif, trois vues différentes selon la pièce dans laquelle on se trouve. L’intérieur est même entièrement personnalisable, des sols aux murs, en passant par le montage ou la destruction de certaines cloisons. L’entrée se fait par une porte blanche, assez lourde. A gauche, une première chambre, de couleur neutre, avec salle de bains. A droite, un petit corridor donnant sur une autre salle de bains, plus grand, puis sur deux chambres, elles aussi plus grandes, et de couleurs blanches et marrons. La visite se poursuit en empruntant un couloir plus long et qui débouche sur le cœur de l’appartement : une grande pièce en forme de "L" majuscule. La grand barre de la lettre correspond en fait à la cuisine, toute en longueur et suréquipée. Quant à l’autre partie, c’est une pièce salon-salle à manger, immense et envahie par la lumière du jour. Cuisine et salle à vivre donnent sur un balcon de 8 mètres de long par 2,20 de large, entièrement carrelé.
Le côté "campagne" se caractérise par la vue, imprenable depuis le balcon immense : une première impression de liberté, avec la Saône sur la droite et la darse nautique qui passe juste en dessous, puis une autre impression de verdure, avec la colline de Sainte-Foy-lès-Lyon, qui donne envie à l’évasion.
« Une carte de visite pour les entreprises »
Le Confluent se veut aussi être une "vraie ville dans la ville", avec tous les aspects : la proximité des immeubles mitoyens avec quelques vis-à-vis, mais aussi les commerces et les transports à quelques minutes de marche. L’appartement donne envie d’habiter à la confluence du Rhône et de la Saône, mais le prix pourrait en faire reculer certains : 500 000 euros pour le logement, soit 4000 euros le mètre carré. Les promoteurs immobiliers en étaient bien conscients au moment de proposer leurs projets et ils ne sont pas déçus du résultat aujourd’hui. "C’est une carte de visite exceptionnelle pour les entreprises, s’exclame Georges Lini, de Bouwfounds et Marignan à Lyon et en charge de l’appartement-témoin. Construire des bâtiments avec des architectures improbables, à la pointe de la technologie, avec des façades en cuivre ou en inox… Qui peut se vanter d’avoir réussit un projet de cette ampleur ?"
Le projet Lyon-Confluence devrait en tout coûter près d’un milliard et demi d’euros. Le démontage des dernières grues est prévu pour l’année 2011.
Gwenaël Windrestin