Les enseignants étaient partis furieux en vacances, ils ne reviennent que guère apaisés. Le SNES (Syndicat National des Enseignements de Second degré) a pointé du doigt ce jeudi les problèmes de la rentrée 2019. Deux axes sont priorisés : le manque d'enseignants et la réforme du lycée.
Alors que l'Académie de Lyon (qui regroupe le Rhône, l'Ain et la Loire) va enregistrer la plus forte évolution démographique de l'Hexagone, avec 2 760 élèves en plus, le nombre d'enseignants à la rentrée est en baisse, avec 9 professeurs en moins attendus. Le syndicat réclame de son côté 350 enseignants en plus des 13 000 déjà présents "pour maintenir un taux d'encadrement correct", justifie Ludivine Rosset, secrétaire académique du SNES et professeur d'histoire-géographie au lycée Charlie Chaplin de Décines.
Mais certains secteurs ont du mal à trouver preneur, en particulier les professeurs de mathématique : "le métier d'enseignant n'attire plus autant qu'avant. Le salaire pose un frein et c'est moins reconnu qu'il y a 20 ans. C'est un métier qui est devenu difficile", témoigne Ludivine Rosset. D'autres matières, comme les lettres modernes, l'anglais ou encore la physique chimie sont impactées.
Le risque, à terme, est que certains cours ne puissent être donnés : "dès qu'il y a un trou (congés maternité, mutation), l'Académie n'arrive pas à combler le manque". Les zones les plus tendues dans le département se situent dans l'Est lyonnais et dans les 7e et 8e arrondissements de Lyon. Et pour cause, la démographie et le nombre d'élèves ne cessent d'augmenter ces dernières années. Conséquences : les seuils d'élèves par classe risquent encore d'être dépassés, et les enseignants seront appelés à faire des heures supplémentaires.
Un préavis de grève à Irigny
L'autre sujet qui fâche reste la réforme du lycée. Deux problèmes sont soulignés : un casse-tête dans l'organisation des cours et la crainte d'un accroissement des inégalités entre établissements.
La réforme propose sept spécialités dites classiques et cinq optionnelles. Mais le syndicat le sait et l'assure, toutes les options ne pourront pas être proposées dans chaque établissement : "toutes les disciplines ne sont pas implantées partout et certains établissements ont défini un parcours avec des choix à faire", constate Ludivine Rosset.
Enfin, l'idée d'évaluer en partie les lycéens en contrôle continu ne plaît pas également. Les premières épreuves auront lieu en première, dès le mois de janvier et une des trois spécialités choisies devra être abandonnée à l'aube de la terminale : "ils doivent avoir une idée d'orientation post-bac dès la seconde", en déduit la secrétaire académique. Et qui dit contrôle continu dit notation par les enseignants de l'établissement : "en mettant du contrôle continu, vous faites d'un bac national un bac local. (…) Votre établissement d'origine aura une place encore plus importante."
Preuve que la pilule n'est toujours pas passée, des préavis de grève ont déjà été déposés, notamment au collège Daisy-Georges-Martin à Irigny. L'annonce de Jean-Michel Blanquer, ce jeudi, d'augmenter le salaire de 300€ par an ne suffit pas aux professeurs : "cela ne comble même pas l'inflation", critique Ludivine Rosset.
Si les professeurs de la ZEP (zone d'éducation prioritaire) ont fait leur rentrée ce jeudi, le reste des enseignants est convoqué vendredi. Les élèves, eux, reprendront les cours lundi.
Tu soulignes un point très important la formation et qu'en est-il ? Que fait le gouvernement ?
Signaler RépondreLà le vrai chantier de l'EN, avant il fallait une sélection maintenant plus personne veut être prof (malgré ce que certains disent c'est pas si simple...) donc faut changer le concours puis après aider les professeurs.
Par exemple de pas créer une nouvelle discipline et l'imposer à des profs non formés et forcément non compétents. ça aussi c'est la réforme.
Sur le choix des spécialités et parcours, c'est difficilement comparable même s'il y a du vrai. Mais l'argument repris par JMB lui même, c'était nul avant donc ça peut continuer et être encore pire... bof bof.
Mais avant tu avais le plus souvent des lycées avec les filières que tu voulais et surtout les places, avec la réforme c'est beaucoup moins le cas. La réforme c'est essentiellement moins de prof (35 par classe, moins de d'heure, une deuxième heure supp imposée).
Personne ne l’oblige à faire ce MÉTIER !!!! Ils n’ont cas changer de metier et laisser la place à d’autres .
Signaler RépondreBien dit , Sakura. Des feignants qui se plaignent toujours, pense déjà aux prochaines vacances et aux manifs . Les enfants sont bien des otages de ses incompétents gauchiste qui bientôt goûteront les joies d’aller pointer à pôle emploi comme tous les français.
Signaler RépondreJ'aimerais bien que tout les abrutis qui crachent sur les profs me disent d'où ils tirent toutes ces certitudes.
Signaler RépondreVenez donc passer un an dans un établissement scolaire, là on pourra commencer à parler.
En attendant, cessez donc de vomir votre haine venue d'on ne sait où.
Infomez vous mieux du travail des enseignants pour moins paraitre ridicule mais san répeter les fakes news des reseaux sociaux ou des merdias
Signaler RépondreOh les pauvres ... ils vont devoir faire des heures sup !! Ils peuvent sans problème les faires ... ils font que 15 à 20h avec 4 mois de vacances par an ! Quand va t on en finir avec ça ! Et surtout par avance, ne commencez pas à me parler du travail qu’ils ont affaire chez eux, car là il faut pas abuser ! ils ne font pas 20 heures à 25 heures de travail supplémentaire de correction et de préparation ! par pitié ne me sortez pas ça ! Ça se saurait ! On connais la musique ! Dans d’autres pays, les profs, font beaucoup plus d’heures de présence en cours devant les élèves.
Signaler RépondreLe fait d avoir un bac +5, d avoir réussi le concours,ne fait.et ne fera pas d une personne un bon enseignant . Être prof c est savoir transmettre ses connaissances et savoir remettre en.cause sa méthode pédagogique lorsqu on s aperçoit que celle ci ne convient pas.
Signaler RépondreLe hic,c est que l on sait très bien.que peu de profs sont capables de le faire et que cela explique en.partie le nivellement par le bas dans l.éducation nationale.
Quand au fait que toutes les options ne pourront être proposé dans tous les lycées,, la réforme actuelle n.y est pour rien car c était déjà le cas avant dans de nombreux lycées de France.. . Ce qui fait que de nombreux,lycéens étaient obligés de prendre des options ne correspondant pas a leurs choix ,d être interne dans un.autre lycée si il y avait de la place et si les parents avaient les moyens ou de faire le choix des cours pas correspondances.
on construit une société de progrès , on le voit tous les jours et dans tous les domaines.
Signaler Répondrepour le sujet , on sélectionne les écoles et on payent pour nos enfants.
ils peuvent lutter , la vrai vie fait que les français agissent en conséquence.
ils sont rester sur leur convictions d'un autre siecle et on pas pris le vent de ce nouveau monde qu'ils ont construit.
l'état est faible et absent, combien de temps encore...
Un boulot aussi dur avec bac +5 et aussi mal payé ...heu ..perso Chapeau à ces hommes et femmes qui nous ont appris tant de choses
Signaler RépondreLe malaise profond qui touche le pays , c’est VOUS qui l’avait instauré, donc, subissez en bonne soubrette de l’etat Que vous êtes . L’ecole Tôt ou tard se fera à la maison ,avec des cours par internet . Cela existe déjà est c’est tant mieux pour les enfants et bien fait pour la profession qui est dépassée depuis longtemps. Les élèves n’auront plus à subir , d’etre Pris en otage par ses feignants de gauchistes et leur pensée unique qu’ils faudra aussi assumer à pôle emploi.
Signaler RépondreVous inquiétez pas,dans quelques temps on mettra des robots à votre place..... et pas sûre que les élèves verront la différence avec certains de leurs profs. .
Signaler Répondrevoté !
Signaler RépondreVivement que les cours d’ecoles Soient donnés à la maison. Des économies pour tous les contribuables.
Signaler RépondreOui bon ben y aura grève à la rentrée quoi. Où est le scoop?
Signaler RépondreC'est quoi le rapport ??
Signaler RépondreParce que Macron a été élu sur la réforme du Lycée de Blanquer ? Ou la loi dite Ecole de la confiance ?
ça se saurait non ?
Vous avez voter ? Vous subissez ,bien Fait .
Signaler RépondreSi on pouvait éviter l'expression "prendre en otage" svp...
Signaler RépondreDroit de réserve ? depuis quand ? Non on est encore dans un pays où on peut faire montrer son désaccord et si on le juge nécessaire faire grève.
La question de cette rentrée c'est une nouvelle fois aura-t-on les moyens de ce qu'on nous demande ? a la hateur des ambitions ? Hélas la réponse est dans la question...
Pas pour nous professeurs, mais pour les élèves...
Pire encore avec ces réformes précipitées et qui augmentent les inégalités entre établissements et donc entre élèves.
Il faudrait enfin se poser les bonnes questions...
Un prof qui se plaint est un prof qui veut justement pouvoir accomplir sa mission de service public, et non juste prendre la paie et les congés...
Mais en même temps, les professeurs ne devraient pas, comme tous les fonctionnaires, faire grève et prendre élèves et parents en otage.
Signaler RépondreIls sont là pour enseigner par pour faire les programmes à long terme.
On a tous eux des profs super-grévistes et archi nuls.
UN fonctionnaire a une mission et doit la respecter et a un devoir de réserve.
Alors au boulot même si c'est dur , il y a des métiers plus durs comme ouvriers, routiers, commerciaux, etc etc mais avec des salaires moindres et moins de congés.
ZEP ça n'existe plus... ce sont les Réseaux d’Education Prioritaire (REP) avec un peu élagage au passage...
Signaler RépondreMalheureusement on trouve des professeurs ou plutôt des personnes à mettre devant les élèves, des précaires, les contractuels non formés et mal rémunérés.
A quand une réaction !?