Pour la troisième année consécutive, les enseignants de cet établissement classé REP+ sont en grève depuis ce lundi pour protester contre des effectifs d'élèves par classes en nette augmentation. Ils ont ainsi organisé ce mardi un barbecue devant les grilles du Rectorat de l'Académie de Lyon, dans le 7ème arrondissement de Lyon, en signe de mécontentement et pour "qu'ils nous sentent" comme l'explique, un brin amusé, Mickaël Goyot, détenant la double casquette de professeur de mathématiques et de représentant syndical.
A l'origine de la grogne, des seuils établis par le Rectorat, et pourtant non respectés.
"On nous dit pas plus de 25 élèves en classe de sixième et 26 de la cinquième à la troisième. En réalité, les effectifs sont, respectivement, de 26 et 27 élèves", explique André Voirin, professeur d'Histoire-Géographie depuis 12 ans.
Des élèves SEGPA et UPE2A non comptabilisés
"Cette augmentation au-dessus des seuils est due au fait que les SEGPA (élèves présentant d'importantes difficultés scolaires NDLR) et UPE2A (élèves ne parlant pas le français NDLR) ne sont pas comptabilisés dans les effectifs" d'après Mickaël Goyot.
Le fait de ne pas comptabiliser ces élèves fait un peu "tâche" au moment où le Ministre de l'Education nationale parle d'inclusion, dénoncent les manifestants.
"La réponse du Rectorat est demandée car le recteur est le représentant du Ministre de l'Education nationale. Or, le ministre dit qu'il y a un changement de paradigme, qu'il faut favoriser l'inclusion. Mais, en réalité, cela n'est pas vrai", déplore le représentant syndical.
Cette question des effectifs est "un problème récurrent depuis plusieurs années", ajoute Mickaël Goyot. A chaque rentrée, les enseignants du collège Henri Barbusse se mettent en grève pour obtenir satisfaction. L'inclusion des UPE2A et SEGPA avait ainsi été réalisée l'année dernière.
Un enseignement réalisé dans des conditions de plus en plus mauvaises pour des élèves déjà en difficultés
Mais les classes surchargées ne posent pas seulement des problèmes pratiques comme des salles de classes ne possédant pas la capacité pour accueillir tous les élèves. Elles posent également des problèmes en termes d'enseignement. Les élèves du collège classé "REP+" ont "des besoins particuliers. Un ou deux élèves en plus, la pédagogie ne sera pas identique et cela sera au détriment des collégiens, les professeurs leur consacrant moins de temps individuellement", nous précise André Voirin.
Au final, "l'éducation prioritaire renforcée est un vain mot", assène Mickaël Goyot, car avec 27-28 élèves par classes de 6ème, c'est la même chose qu'un collège de centre-ville, dont le seuil est de 29, dans lequel les élèves sont beaucoup plus favorisés". Il existe un "gros problème d'équité" ajoute-t-il.
Une grève reconductible dans l'hypothèse d'un refus de l'Académie
Les professeurs grévistes souhaitent donc une inclusion parfaite de tous les élèves ainsi qu'un seuil de 24 collégiens par classe.
Dans le cas d'une réponse négative ou insatisfaisante de la part du Rectorat, une Assemblée générale (AG) est déjà prévue pour le mercredi 4 septembre, à 7h30. AG durant laquelle pourra être votée la reconduction de la grève.
Les enseignants sont en tous les cas loin d'être abattus. Les parents d'élèves semblent compréhensifs, leur combat étant mené dans l'intérêt des enfants.
On se demande pourquoi on met des élèves ne parlant pas le francais dans nos classes ! Ils seraient mieux chez eux non ?
Signaler Répondretu vas les remplacer??? commence tes 5 années d'études après ton bac (si tu ne l'as pas ) ...pauvre !!
Signaler RépondreQuel rapport ???
Signaler RépondreEt tu crois qu'on respecte le code pénal à vaulx en vélin ? Ils sont pas au courant qu'il doit être respectée à la lettre
Signaler RépondreEs-tu prof ?
Signaler RépondreEntier soutien à cette équipe, parfaitement dans son droit. Des seuils d'effectifs sont édictés, ils doivent être observés à la lettre.
Signaler RépondreTes prof?
Signaler RépondreDe toute façon a quoi ça va servir !
Signaler RépondreUn élève de pluss !
Et puis on connaît la suite pas besoin de se faire appelé Nostradamus
Faudrait leur enseigner le code de procédure pénale, ils ont déjà de bonnes bases.
Signaler RépondreLa garde à vue, les rappels à la loi, les aménagements de peine, ce sont des spécialistes du droit en culotte courte.
Plus de moyens pour ces chances pour la france.
"NDRL" serait-il dyslexique ? En effet il a inversé les caractéristiques des SEGPA (élèves connaissant de grandes difficultés d'apprentissage) et des UPE2A (élèves allophones = langue maternelle étrangère).
Signaler RépondreQuant à ceux qui critiquent à la volée les profs (et autres fonctionnaires) = puisque la place est si bonne, ne vous privez pas, passez les concours !
(par contre un minimum de connaissance en grammaire est requis,......)
Personnellement j'ai toujours respecté un principe : ne jamais critiquer ce que font les autres si je ne suis pas capable de le faire moi-même.
Tu aurais mieux fait d’y aller à l’école et d’écouter, il y a presque une faute à chaque mot !!!
Signaler RépondreToujours aussi intelligent dans vos commentaires Jean Rachid ... je soupçonne chez vous un traumatisme scolaire non résorbé...
Signaler RépondreQuelle honte ses prof à viré à grandes vitesses
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