Tel est notamment le cas pour la future présidence de la COR (Communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien). Cette collectivité est l’une des plus importantes du Rhône. Elle regroupe 31 communes (dont Tarare) et compte plus de 50 000 habitants. Elle a été portée sur les fonts baptismaux par l’inamovible président Michel Mercier.
Sur place, nombreux sont ceux qui pensent que l’ancien président du Conseil général tentera de conserver son siège. L’un de ses proches nous a toutefois assuré qu’il a décidé de rendre son tablier et de ne pas briguer un nouveau mandat. Il est vrai que la situation est délicate.
Outre son âge (il aura 73 ans l’année prochaine), Michel Mercier est toujours l’objet d’une enquête du parquet financier au sujet de l’emploi de son épouse. On se souvient qu’il avait d’ailleurs annoncé que ces soucis judiciaires l’avaient contraint à renoncer à siéger au Conseil constitutionnel.
En outre, Michel Mercier n’est plus aujourd’hui la seule personnalité qui s’intéresse à la présidence de la COR. Tel est également le cas pour le député LR Patrice Verchère qui fut longtemps maire de Cours-la-Ville. Touché par le cumul des mandats (il est aujourd’hui conseiller régional et député), Patrice Verchère n’exclut pas de briguer la présidence de la Communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien.
Si tel est le cas, et s’il décroche le poste, il sera touché par le cumul des mandats et devra abandonner son siège de parlementaire. Il serait alors remplacé par sa suppléante Nathalie Serre, conseillère municipale de l’Arbresle.
Patrice Verchère n’est pas le seul député qui envisage d’abandonner son mandat national pour retrouver un exécutif local. Ils seraient en France entre 50 et 80 (députés et sénateurs confondus) à se poser la question, ce qui semble prouver que le mandat de parlementaire a aujourd’hui largement perdu de son intérêt.
À Lyon, tel est déjà le cas d’Anne Brugnera. La député macroniste de la 4e circonscription brigue l’investiture de La République En Marche pour mener une liste aux municipales. Même situation à Villeurbanne, où le sénateur socialiste Gilbert-Luc Devinaz se verrait bien succéder à son camarade Jean- Paul Bret qui ne se représente pas. Lui aussi brigue l’investiture de son parti pour les municipales.
Depuis la cinquième République, la France n'est plus une démocratie parlementaire.
Signaler RépondreLes travaux législatifs de l'Assemblée Nationale et du Sénat sont de peu d'intérêt (surtout depuis que Jupiter est président).
Le souhait des élus nationaux de briguer un mandat local est tout à fait logique.
La soupe est bonne :
Signaler RépondreC'est bien pour cela que, quoiqu'ils nous racontent, il y a du monde à la porte ! et c'est loin d'être pour l'intérêt général