C’est dans le Beaujolais, au nord de Lyon, qu’elles ont réussi à démanteler un réseau de traite d’êtres humains selon 20 Minutes.
Quatre Bulgares recrutaient des personnes dans leur pays via une société fictive de travail temporaire, les envoyaient illégalement en France pour travailler dans les vignes. L’enquête, qui s’est accélérée cette semaine avec l’interpellation des dirigeants et intervenants. Ces derniers sont soupçonnées d’avoir exploité 160 Bulgares, de les avoir logés sur place dans des conditions déplorables, de leur avoir menti sur le montant de leur salaire qu’ils ne touchaient qu’à leur retour au pays.
Outre les vignes du Beaujolais, des ouvriers bulgares exploités ont été retrouvés en Bourgogne durant cette enquête conjointe entre les deux pays via l’Union européenne de coopération judiciaire.
D’autres interpellations ne sont pas à exclure. Les enquêteurs français doivent également étudier le cas de chaque viticulteur français ayant accueilli ces ouvriers pour déterminer si des poursuites sont nécessaires en cas de responsabilité.
Griller pas de chance
Signaler RépondreBen non, les viticulteurs ne savaient pas que c’étaient des clandestins bulgares !! MDR
Signaler RépondreLes vignerons n'ont quà prendre des vrais "français" pas des bandits !!!
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