La confiance des ménages est revenue ces derniers mois après plus d'un an de baisse, due notamment au mouvement des "Gilets jaunes". Pour preuve, 14 points supplémentaires entre décembre 2018 et juin 2019. Ce qui permet d'atteindre le niveau de 2016, qualifié d'"époque sereine" par le président de la chambre rhodanienne de la FNAIM. Raison pour laquelle a été identifiée une hausse de 6,4% des transactions de logements neufs pour franchir le seuil du million entre fin-juin 2018 et fin-juin 2019.
Les prix de l'immobilier n'ont de cesse de grimper. 5,7% en un an pour la Capitale des Gaules, avec un prix au mètre carré de 4070 euros. Pour le Rhône, la moyenne se situe à 3182 euros par mètre carré, le faible taux de rotation (3,1%) pouvant expliquer ces niveaux élevés, du fait de la tension entre une offre assez pauvre et une importante demande.
La hausse incessante de l'immobilier dans le département trouve une cause dans les caractéristiques mêmes du marché. En effet, 32% des 800 000 ménages sont locataires du privé, quand 48% sont propriétaires. Or, du fait de l'attractivité de Lyon, avec une économie forte, une excellente qualité de vie, un aéroport international, deux importantes gares ferroviaires et une abondante offre culturelle, énormément d'investisseurs privés sont attirés.
Pour un rendement brut estimé à 4,1%, soit environ deux fois plus que celui de l'assurance vie qui s'élevait en 2018 à 2,1%, et plus de cinq fois le taux du livret A (0,75%), l'investissement locatif représente alors une aubaine pour des personnes originaires de la Capitale, dont le prix du mètre carré flirte avec les 10 000 euros. La demande est forte, les investisseurs renchérissent, les prix grimpent.
"La politique du logement doit être souple et fluide", précise Anne de Planchard, vice-présidente déléguée à la transaction, ne souhaitant pas l'instauration de l'encadrement des loyers pour ne pas freiner le fort investissement locatif actuellement en cours.
La hausse ne touche pas seulement les prétendants à la propriété, les locataires sont également impactés. Et pour cause, les loyers lyonnais ont connu une hausse de 6% pour atteindre 14 €/m². Sur l'agglomération, le loyer médian est plus faible, s'élevant à 11,4 €/m². A noter que les petites surfaces type studio sont les plus onéreuses : 19,7 €/m² sur la commune de Lyon.
"Fin 2019, début 2020, le marché devrait continuer à être soutenu par des taux bas, favorisant ainsi une hausse marquée des prix à Lyon intramuros, mais mesurée sur la périphérie lyonnaise où l'on peut se loger avec un budget compris entre 2300 €/m² et 3000 €/m² en moyenne. Notons que les taux bas, qui devraient le rester encore en 2020, favoriseront les primo-accédants", lance Alexandre Schmidt pour ce qui est des prévisions. La hausse des prix devrait donc atteindre 2 %.
Commentaire minable, lamentable.
Signaler RépondreVous vous rendez compte de l'énormité monstrueuse que vous dites ?
Et puis pourquoi pas multiplier par 100 le prix du pain, de l'alimentation de base etc.... pour que juste les riches puissent vivre aussi ?!!!!!!!!!!!
Un jeu à somme nulle pour celui qui hérite de ses parents, qui a déjà un appartement, bref celui qui est bien installé et depuis longtemps.
Signaler RépondrePour les autres... impossible de rentrer
Un marché immobilier peut être un système d'exclusion redoutable
Et puis le marché immobilier est un jeu à somme nulle, puisque la plus-value du vendeur va servir à payer celle de la prochaine acquisition. Seuls se réjouissent de l'inflation immobilière, les agents immobiliers, les notaires et les collectivités locales...
Signaler RépondreIl faut x10 les loyers de la Grande Rue de la Guillotière.
Signaler RépondreC’est les franchisés londoniens et parisiens qui se sont trompés sur les prix lyonnais et les ont fait grimper depuis 3ans !! Mais tout ça est artificiel et tout rentrera dans l’ordre dès que les taux vont remonter ! Alors là ce sera très douloureux pour certains .!
Signaler RépondreIl suffit, que les taux remontent et patatras !!!
Signaler Répondreon entend ca depuis des lustres...en 2017, on a meme annoncé une chute de 30% des valeurs immo
Signaler Répondre.... on attend toujours cette baisse
le prix peut baisser, si et seulement si, il y a soit moins de demande (impssible, car nous sommes de plus en plus nombreux)
soit il y a plus de bien (mais ce qui est imossible aussi vu que l immobilier et un secteur tres tres tendu)
Toutes les semaines, il y a des ventes judiciaires de maisons et d'appartement. Maisons & appartement qui ont fait l'objet d'une levée d'hypothèque de la part des banques. Parce qu'in fine, le véritable propriétaire, c'est la banque...
Signaler RépondreBen elle est où la crise?
Signaler RépondreNe surtout pas acheter maintenant, les prix sont exorbitants , et la fin de la bulle se rapproche.
Signaler RépondreMarché immobilier largement subventionné par la BCE et sa pratique de taux extrèmement bas. Qu'elle remonte ses taux et patatra !
Signaler Répondretiens notre classique article (torchon) de tous les deux trois mois de la fnaim pour raconter son lot de conneries et persuader les gens d'acheter alors que les prix des logements sur lyon et sa proche banlieue sont complètement délirants et hors de prix :)
Signaler Répondre"du fait de l'attractivité de Lyon, avec une économie forte, une excellente qualité de vie, un aéroport international, deux importantes gares ferroviaires et une abondante offre culturelle,"
Signaler RépondreJ'ai failli m'ettouffer de rire !
Cette ville est pleine de chômeurs qui profitent du système et squattent dans la rue toute la journée, et l'insécurité règne partout.
C'est sale, pollué, la vie est chère et les temps de transports affreusement long.
Vraiment aucune raison de se ruiner pour vivre dans un tel cadre.
Faites comme moi, partez.
En quelques décennies, les prix, que ce soit à l'achat et à la location, ont augmenté de façon honteuse.
Signaler RépondreRésultat catastrophique : de plus en plus de gens à la rue, mal logés, ne pouvant pas accéder à la propriété, locataires avec des retards de loyers etc...
Prochainement il faudra être très riche pour pouvoir tout simplement vivre.
Une honte.
Pour 300k€ vous avez 50 m2 dans le triangle d’or ! Mais à St Étienne vous avez 140 m2 !!!Et à Monaco dans les immeubles en construction sur la mer vous avez 3 petits m2 soit un wc !!
Signaler RépondreMême sans apport, il suffit de gagner trois smics par mois pour se payer un appart à 300 k€.
Signaler RépondreBref, un projet accessible pour la plupart des couples lyonnais biactifs.
Votre article sur la FNAIM est très bien mais pourquoi avoir mis un panneau de vente avec le caducée des notaires ? Le cube jaune s’imposait bien sûr pour étayer cet article ! Dommage !
Signaler Répondremais ou prennez vous l'argent pour payer les loyés hyper chers par rapport aux salaires et au cout de la vie? et les prix d'achat d'appart? quand on voit des 300.000 euros et ce ne sont pas les plus chers, comvertissez en francs pour avoir une autre idée=2 millions de francs!! avec vos salaires...vous touchez l'euro millions ?
Signaler RépondreFinalement la chine de l’enfant unique devrait etre mondiale
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