Pour l'occasion, étaient présents lors d'une conférence de presse Alain Giordano, adjoint au Maire délégué aux espaces verts et au cadre de vie, Hugues Mouret, directeur scientifique d'Arthropologia et Tatiana Bouvin, responsable du pôle développement durable de la direction des espaces verts de la Ville de Lyon.
Au programme, 0 pesticide, développement de jardins de rue
L'évènement s'inscrit dans le cadre du Plan national d'actions "France, terre de pollinisateurs" 2016-2020 et dans l'étude Urbanbees réalisée par l'association naturaliste Arthropologia. En effet, l'importance des pollinisateurs dans le maintien d'une biodiversité végétale locale ainsi que d'une biodiversité animale a été mise en exergue.
Les responsables présents se sont accordés pour placer Lyon dans le peloton de tête des importantes municipalités mettant en place des initiatives écologiques. La Capitale des Gaules mène ainsi depuis 2003 une politique "zéro phyto" dans ses espaces verts "pour développer des méthodes de gestion écologique favorisant le retour des pollinisateurs", comme le justifie l'adjoint en charge de ces questions.
Les "MIF" ou micro-implantations florales sont également au nombre des mesures à compter. Il s'agit d'une "forme de jardin de rue, sur demande d'habitants. La Ville, si nécessaire, creuse l'enrobée de trottoir et la gestion est confiée aux habitants", détaille la responsable du pôle développement durable. "Huit arrondissements sur neuf sont actuellement pourvus de ces MIF. Une autorisation d'occupation temporaire est délivrée par la Mairie pour un an renouvelable trois fois, un suivi quant à l'entretien par les habitants étant établi", poursuit-elle. "Il n'y a pas de petite écologie, tout est bon à prendre", se réjouit le directeur scientifique de l'association, d'autant plus que ces micro-implantations représentent tout de même l'équivalent de neuf kilomètres !
Gare aux abeilles, domestiques !
L'accent a été mis sur les abeilles, en particulier sauvages. L'adjoint au Maire et le directeur scientifique ont alors indiqué la présence de 300 espèces d'abeilles. Dès lors, "l'implantation de ruchers sur son domaine public [ne sont plus autorisées par la commune] de manière à limiter les risques de concurrence pour les abeilles sauvages" et ne pas favoriser les abeilles domestiques.
En outre, "les insectes sont responsables de la pollinisation de près de 90% des plantes sauvages et des ¾ de notre alimentation. Ce qui représente d'après l'étude Urbanbees 400 milliards d'euros par an, c’est-à-dire 8% du chiffre d'affaires de l'agriculture", rappelle Hugues Mouret. Et étant donné qu'il s'agit d'un "service gratuit, il est important de le préserver", poursuit Alain Giordano.
Raison pour laquelle la trilogie "quantité – proximité – qualité" constitue le credo de ce dernier. La Ville possède donc 450 ha d'espaces verts, avec un engagement d'une distance maximale de 300 m. Quant à la qualité, elle est illustrée par l'absence de pesticides et l'obtention de la "quatrième fleur" en 2018, ce qui fait de Lyon la plus grande ville à l'avoir obtenue.
Le programme est disponible sur le site internet de l'association Arthropologia.
"Les responsables présents se sont accordés pour placer Lyon dans le peloton de tête des importantes municipalités mettant en place des initiatives écologiques"
Signaler RépondreFaudrait savoir, quand on entend les bobos nouveaux écolos, smartphones en main, qui participent aux marches pour le climat à Lyon, cette ville serait un Enfer écologique.
Quand une réunion autour du fléau national des punaises du lit ? VOILA un sujet qui concerne davantage les Lyonnais dont les vies sont empoisonnées par ces vampires ….
Signaler RépondreEncore un événement qui va ravir les bobos.
Signaler RépondreJe suis content pour eux.