Ce vendredi paraissaient, dans la revue scientifique The Lancet Neurology, les résultats de chercheurs grenoblois du centre Clinatec sur le contrôle d’un exosquelette manié grâce à la pensée. Un essai clinique a été mené en juin 2017 par les scientifiques sur un homme, Thibault, qui est paralysé des quatre membres depuis une très lourde chute depuis la boite de nuit "Le Sucre", il y a quatre ans, dans le quartier de la Confluence à Lyon.
Cloué sur un fauteuil, Thibault avait cherché à améliorer sa situation : "je regardais pour des études cliniques sur internet, je suis tombé sur celle à Grenoble. Après des rencontres pour m’expliquer le projet, j’ai accepté d’être opéré en 2017".
Des implants seront alors installés dans Thibault, touché depuis sa chute à la moelle épinière. Grâce à ces électrodes, les données du cerveau du patient sont envoyées à l’exosquelette qui exécute les ordres. Il parvient ainsi aujourd'hui, d’après l’étude, à diriger par la pensée les mouvements de son armure motorisée.
Une sensation de mouvement qui avait été oublié par Thibault : "ça faisait deux ans que je n’avais pas bougé mes membres ! J’ai dû réapprendre comme si je faisais du sport : plus vous le faites, plus ça devient facile. Heureusement, un neurochirurgien venait régulièrement à la maison pour m’exercer, et je passais trois jours, chaque mois, dans le centre grenoblois". Désormais, Thibault se sent un peu "comme Iron man, ou un génie qui flotte grâce à son nuage sous lui".
D’ici quelques mois voire quelques années, il pourrait ainsi aller se servir un verre d’eau tout seul, ou marcher "un peu". A très long terme, par contre, les possibilités après cet essai clinique sont beaucoup plus nombreuses car les implants pourraient permettre ensuite de contrôler d’autres choses comme un fauteuil roulant ou, peut-être un jour, une voiture.
en plus d'avoir une langue de vipère, il est ignorant.
Signaler RépondreBravo, quel courage, et quel espoir ! C’est grandiose de voir tant de prouesses.
Signaler RépondreVos commentaires ne sont pas utiles sur cette page. Merci d’étaler votre venin ailleurs. Ici un jeune homme refait surface et reprend goût à la vie !
BRAVO et je t’envoie tout mon respect.
Bon ... en même temps , une boîte de nuit qui alcoolise les jeunes à 15 m de haut a quand même une part de responsabilité... l’escalade des escaliers de secours était un problème récurrent et connue de la direction , qui n’avait rien trouvé de mieux que d’arroser ces jeunes à 15 m de haut !!! Niveau sécurité c’est quand même craignos!!!
Signaler Répondrej’ai vu le reportage à la télé , il force le respect!
Signaler Répondrele Sucre n’était pas aux normes en terme de sécurité, avec des videurs n’ayant pas reçu les formations requises pour ce genre d’établissement ! Mais n’a jamais été inquiété, Vincent Carry ayant les bons amis au bons endroits! Je rend hommage au courage de ce jeune homme !
Signaler RépondreClinatec est financé uniquement par du Mécénat et à ouvert grâce au don de la milliardaire Lily safra, donc pas par l’argent du contribuable! Quand on ne sait pas...! Votre langue de vipère n’enlèvera pas son courage, ni l’espoir qu’il donne aujourd’hui aux personnes paralysées.
Signaler RépondreCe mec complètement bourré a essayé d’escalader l’immeuble Sucré. Il est tombé ... pour dire qu’il s’est bien relevé !! Il peut dire merci à l’argent du contribuable (un pognon de dingue) qui ont coulé à flot.
Signaler RépondreOui super machine mais quel prix pour qui déjà pour se faire poser 2 implants dentaire il faut faire un chrome sur 20 ans alors est l'appareil d'une telle technologie et j'imagine le tarif ou peut-être avec la CMU. LOL
Signaler RépondreSuper !
Signaler Répondre... commentaire pourtant juste fondé sur l'article de LyonMag...
Signaler RépondreVraiment Prouesse vous auriez pu vous passer de votre dernier commentaire.
Signaler RépondreProuesse technique qui laisse plein d'espoir aux tétraplégiques, même si ce n'est pas pour tout de suite. Sujet médiatisé à juste titre.
Signaler RépondreCe qui a amené ce jeune à être tétraplégique est moins glorieux par contre... quand on relit votre article de 2015.