Ces derniers reprochent à la Ville, à travers un communiqué, "d’user et abuser de la possibilité de recourir au recrutement de contractuels (CDD) pour s’assurer la souplesse qu’elle estime nécessaire pour répondre aux besoins des fouilles".
Concrètement, selon les syndicats, la Ville recrute des archéologues en masse, sous forme de CDD. Une fois leur mission terminée, la municipalité n’hésite pas à se séparer d’eux pour dénicher d’autres personnes, plutôt que de proposer un CDI aux salariés déjà présents.
C’est la situation d’un représentant du personnel, en poste depuis 5 ans et placé sur la sellette, qui a conduit ses collègues à manifester : "en faisant le choix de supprimer le poste de Pierre (le salarié en question, NDLR), la ville de Lyon participe à la désagrégation des services publics culturels à la ville de Lyon, ville ô combien riche en patrimoines archéologiques qui ont fait avancer la connaissance et la culture française", détaille un communiqué de la CGT.
Le rassemblement est soutenu par les autres contractuels de la mairie de Lyon, ce qui représente 30% des effectifs de la Ville.
La "pérennisation" des contractuels dans l'administration, c'est un casse tête pour toutes les administrations qui ne connaissent pas le CDI.
Signaler RépondreC'est à dire quasiment toutes.
Pour être titularisé, il faut passer un concours.
Pour qu'il y ait un concours, il faut qu'il y ait une création de poste.
Ce qui devient rare avec les restrictions de budget.
Et même si tu a été contractuel pendant des années sur un poste enfin mit au concours, au nom de l'égalité des chances, tu n'es pas prioritaire ni titularisé d'office (même si tu a fais tes preuves pendant des années comme contractuel).
Donc si en plus pendant que tu es contractuel tu te distingue comme représentant du personnel d'un syndicat qui n'a pas la côte, c'est rappé.
Par contre, dans le cas inverse, tu "progresse" très vite, certains syndicalistes l'ont très vite compris (qui en 15 ans de carrière et sans aucun diplôme deviennent ingénieur jors classe).
Je sais pas, si on met un cdi, ça fixe le poste, mais par contre quid des 500 autres jeunes qui veulent faire de l'archéologie derrière ... assez sûr qu'ils feraient une manifestation parce qu'ils ne trouvent pas de job
Signaler RépondreEt comme par hasard, l'agent en question est celui qui a osé se présenter comme représentant du personnel pour défendre ses autres collègues contractuels à la Ville de Lyon. Ceci expliquerait cela ?
Signaler RépondreEst-ce ainsi que M. Collomb envisage le dialogue social ?
"acteurs invisibles" ? avec tous les panneaux qui ornent la place d'albon et qui expliquent les fouilles les "acteurs " ne sont pas aussi invisibles que cela.
Signaler RépondreVotre réflexion est parfaitement absurde et non fondée. Les recherches archéologiques ont été intégrées au cahier des charges de ce chantier et sont achevées depuis bien longtemps, c'est maintenant la maîtrise d'ouvrage qui patine..
Signaler RépondreC'est avec ce genre de stéréotype que votre méconnaissance entretient que certains aménageurs maquillent leur impossibilité à tenir les délais qu'ils ont proposés tout en stigmatisant es archéologues et leur démarche.
Je suis consterné par votre réflexion comme par le sort réservé au employés de la ville de Lyon dont la notoriété est largement basée sur la valeur de son patrimoine et de sa préservation.
Cette dernière ne serait rien sans le travail de ses acteurs invisibles que sont les archéologues.
c'est sans doute pour cela que la construction du parc st-Antoine est si long. a cause des fouilles par les archéologues. ça fait déjà 6 ans que la construction a commencé et il n'est toujours pas fini. il aurait été creusé à la petite cuillère que ça aurait été plus vite. je me demande ce que va devenir le marché st-Antoine lorsque l'aménagement de la saone sera fini.
Signaler RépondreIl s'agit effectivement d'une photo prise sur un chantier école, dans le cadre d'une fouille programmée, qui n'a rien à voir avec le sujet abordé dans votre article. D'ailleurs, les deux étudiants qui figurent sur cette photographie n'ont sans doute pas été consultés pour que leurs portraits illustrent cette publication. Il serait peut être bon de trouver une photographie plus appropriée.
Signaler Répondremagnifique photo : sur un chantier lyonnais certes, mais un chantier école c'est à dire un chantier où:
Signaler Répondre95% des fouilleurs sont des bénévoles (souvent étudiants en formation) et non des professionnels
il n'y a pas de délai restreint pour étudier le site, pas de travail avec des engins, sous la pluie, etc....
Bref, rien à voir avec notre métier : l'archéologie préventive c'est à dire en amont des aménagements. Etrangement, je ne me représente pas mes collègues assis au soleil lorsque je pense à eux.