Espionnage à la Région : la collectivité bientôt partie civile, Queyranne dénonce un "coup de com'"

Le président LR de la collectivité a souhaité évoquer les récentes révélations de LyonMag sur les conclusions de l'enquête sur l'affaire d'espionnage des boîtes mail à la Région.

"Il me semble que la réaction de notre collectivité doit être une réaction collective", a indiqué Laurent Wauquiez aux élus, révélant que la Région allait se constituer partie civile dans cette affaire, "vu la gravité des faits".

Pour rappel, les enquêteurs de police ont pointé du doigt le rôle de l'ancien directeur général des services de la Région Rhône-Alpes, Philippe De Mester. Il aurait demandé à Benoît Dehais, ex-directeur des services informatiques, d'espionner les boîtes mails des élus, des agents, des syndicats. Notamment pour trouver d'éventuelles sources de journalistes, et principalement des Potins d'Angèle.

Un espionnage qui s'était poursuivi jusqu'en 2017, un an après l'élection de Laurent Wauquiez et le changement de gouvernance.

Longtemps muet sur le sujet, Jean-Jack Queyranne a pris la parole dans le Progrès. L'ancien président socialiste de la collectivité fait l'objet de nombreux questionnements : était-il au courant de cette pratique ?

"C'est de la petite politique. Personne n'est dupe. Ce sont des méthodes intolérables. C'est un coup de com'. C'est facile de lancer des accusations comme cela", a attaqué l'ancien ministre, qui a rappelé ne "jamais avoir été auditionné" dans cette affaire.