Plusieurs mois après le drame, deux chefs d'entreprise ont été mis en examen pour homicide involontaire et prêt illicite de main d'oeuvre.
Il est reproché au premier, gérant de l'entreprise en charge de la construction de l'immeuble, d'avoir manqué à certaines règles de sécurité sur le chantier. Quant à la victime originaire de Vénissieux, elle n'était pas déclarée.
Le second chef d'entreprise est le président de la société de maçonnerie qui intervenait sur le chantier. Les charges d'exécution d'un travail dissimulé ont également été retenues contre lui.
Ils ont été laissés libres à l'issue de leur garde à vue, tandis que le parquet avait réclamé leur incarcération.