Didier Caudard (au centre) en compagnie de Jean-Paul Bret et Pauline Siché-Dalibard (à gauche) - LyonMag.com
L’union fera leur force. Ce mardi, la direction de Bel Air Camp, accompagné d’entrepreneurs, a tenu une conférence de presse pour faire le point sur le projet, trois semaines après l’incendie qui a vu 7 000 des 34 000 m2 du site partir en fumée. Didier Caudard, président de la société, a rappelé une épreuve douloureuse "qu’(il) ne (s)’attendait pas à vivre".
"L’heure est à la reconstruction"
Le deuil fait et les premières réunions de crises passées, il est temps pour eux de bâtir un nouveau projet : "aujourd’hui, l’heure est à la reconstruction de la communauté, de nos locaux et de nos coeurs brisés. (…) Nous ne laisserons pas longtemps le territoire vide de notre présence", a tenu à souligner le directeur. Bel Air Camp a déjà pu compter sur le soutien de plusieurs sociétés pour retrouver du mobilier et du matériel informatique.
Didier Caudard en appelle toutefois au soutien de chacun, en commençant par la communauté elle-même de Bel Air Camp, soudées malgré les épreuves traversées. Ainsi, 85% des start-up ont d’ores et déjà été relogées. Des bâtiments annexes ont étagement été transformés en urgence pour créer de nouvelles salles de coworking.
Mais tout cela ne doit être que temporaire. Le projet d’un site Bel Air 4 devrait voir le jour d’ici début 2020 pour retrouver une certaines stabilité, avant de reconstruire un vrai site sur le lieu du sinistre. Un site qui demandera le soutien des pouvoirs publics prévient Didier Caudard, sous les yeux du maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret : "Nous avons déjà travaillé sur l’ébauche d’un projet ambitieux que nous porterons avec Villeurbanne et la Métropole à qui je demande solennellement tout leur soutien car sans eux, rien ne sera possible. (…) L’idée est de reconstruire le Bel Air Camp dans un nouveau système, splitté sur la métropole".
Les assureurs se défilent
Aucune solution n’est arrêtée pour le moment sur le projet à venir et aucune deadline n’est pour le moment fixée. Le bâtiment parti en fumée avait coûté la bagatelle de trois millions d’euros rien que sur l’immobilier. Une somme qui ne sera pas remboursée par les assurances, ce qui a eu le don d’agacer Didier Caudard : "C’est scandaleux, honteux de la part d’une compagnie (la SMACL, NDLR). C’est nous faire souffrir nous et notre communauté. Je dirai un jour haut et fort ce que je pense de cette compagnie et sa manière de traiter les clients".
Cela n’empêche toutefois pas les 58 start-up et 350 entrepreneurs et salariés de voir leur avenir au sein de Bel Air Camp : "Malgré l’incendie, on ne quittera pas Bel Air Camp", assure Thomas, fondateur d’une agence de communication spécialisée dans la réalité augmentée. "J’y retournerai dès que possible", surenchérit de son côté Vincent, fondateur de la société Ticam.
Quant à l’incendie, une enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du sinistre : "il y a eu des points de chauffe à 1300°C. (…) Un policier nous a dit qu’il n’avait pas vu ça depuis 1992", déclare Didier Caudard. L’ensemble du matériel a été détruit par les flammes ou la fumée toxique. Le coût global du sinistre n’a pas été évalué en précision. Il est toutefois estimé à plus d’un million d’euros.
origine de l'incendie ?
Signaler Répondreinconnu comme les 1000 autres départs de feu en France depuis le printemps ?
incendie miraculeux, inexpliqué..projet immobilier certainement prévu dont certains vont se gaver..après maintes "réunions de concertations"..bla bla !!
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