Alors que les salariés de Total ont entamé ce jeudi leur 25e jour de grève, le syndicat CGT a tenu à nous alerter sur les risques pris par la direction vis-à-vis de la sécurité du site : "on fait rentrer chez eux des personnes qui sont sur des unités à risques", déclare Afonso Pedro, délégué syndical CGT de la raffinerie de Feyzin.
"Les industriels poussent pour de nouvelles catastrophes"
Il s’agit en l’occurence d’une unité dont la part d’hydrogène, substance hautement inflammable, dépasse les 40% : "on peut aller vers un accident majeur de la plateforme et par ricochet la population environnante", prévient Afonso Pedro, qui déplore le manque de responsabilité de la direction : "tout le monde a en mémoire l’accident de 1966 ou celui de Lubrizol et malheureusement, les industriels poussent pour de nouvelles catastrophes". Le syndicat CGT a interpellé le préfet du Rhône sur la situation actuelle du site.
Le mouvement, quant à lui, n’est pas terminé : "rien n’a bougé depuis une dizaine de jours", assure le délégué syndical. Conséquence d’un mouvement qui dure, une unité a dû être mise à froid et il faudra plusieurs semaines pour la remettre en service. Les syndicats fustigent aussi les dispositifs, illégaux selon leurs dires, mis en place par la direction vis-à-vis des salariés : "Ils veulent les forcer à poser des congés, des RTT. Les boites d’intérims ont également été contactées par les employeurs pour casser le contrat".
L’aéroport Lyon Saint-Exupéry proche de la pénurie
Enfin, concernant un éventuel manque de carburant à la pompe, la direction fait des pieds et des mains pour éviter toute perturbation dans les stations essences : "ils ont anticipé les choses en remplissant au maximum les expéditions", explique Afonso Pedro, qui prévient toutefois que les réserves commencent à se faire rares et que "des actions et blocages vont alimenter ce trouble d’alimentation".
En revanche, la situation à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry est plus préoccupante. Selon le délégué, les avions sont invités à venir à l’aéroport avec le plein suffisant pour faire le voyage retour : "ça commence à gueuler au niveau de la préfecture et de l’aéroport", avertit Afonso Pedro.
La tension semble monter d’un cran entre syndicat et direction. Cette dernière pourrait se retrouver dans l’embarras si le mouvement vient à perturber les automobilistes. Pour rappel, les employés de la raffinerie sont en grève pour réclamer la non-suppression des 7 postes que souhaite acter la direction. Le mouvement est suivi par une grande majorité des salariés.
On parle d’une unité qui trimballe de l’hydrogène sous pression dont la direction a estimé que le poste n’était plus requis pendant ce mouvement. Conséquence : plus de surveillance.
Signaler RépondreQuand aux pompiers, ils sont présent certe, mais interviendront à postériori..quand cela aura flambé/explosé..je vous laisse méditer sur votre bétise
Je bosse à la raffinerie, j’ai un poste à responsabilité, je vous écrit sous un pseudo, cela me va très bien, j’ai pas envie de me griller avec la direction.
Signaler Répondre1) oui on met en danger le site et les populations environnantes car il n’y a plus d’operateur sur certaines unités qui sont de vraies bombes.
2) 7 suppressions de poste, alors que ce service est déjà dans la merde, incompréhensible !
il y a assez de chômeurs dans la rue et de souffrance sociale, total et ses milliards doit remplir son rôle social.
2) les sous-traitants sont liés contractuellement a total, ils ont des moyens de se défendre car ces mesures sont tout simplement illégales. Mais compliqué de ce défendre vu la liaison commerciale. Certaines entreprises l’ont déjà fait, on gagné et bossent tjrs pour total.
3) les intérimaires ne seront pas lésés total n’est pas leur employeur, et les boîtes d’intérim n’applisueront pas ces mesures illégales dictées par total car ils veulent pas finir au tribunal.
4)Il est vrai que la CGT nous fais chier et démarrent au 1/4 de tour, mais quand tu prend du recul, tu finis par conclure qu’ils ont raison. Et surtout que c’est les seuls vrais syndicalistes du site.
TOTAL supprime 7 postes à terme car le viscoréducteur va s'arrêter. Rien de choquant.
Signaler RépondreCe qui est choquant c'est de voir tous les jours des mecs sur leur smartphone alors que les sous traitants attendent les signatures des BV. Après vous osez parlez de sécurité? C'est une vaste plaisanterie.
Si la raffinerie ferme vous toucherez un max alors que nous (sous traitants) on ira pointer au chômage. Votre esprit de solidarité est vraiment méprisable.
L'enjeu n'est pas les 7 postes mais un combat politique totalement désuet. Au plaisir de pouvoir échanger avec vous de vive voix.
Les gars ... si vous montrez la même assiduité et la même énergie quand vous êtes au boulot ... vos chefs doivent être contents !
Signaler RépondreSP, tu est pompier sur le site mais tu n’y connais rien alors que la sécurité est l’essence même de ton travail.
Signaler RépondrePour pouvoir démobiliser un agent qui est en surveillance d’une installation à risque avec des produits nocifs pour l’environnement et pour les personnes, des produits explosifs, il faut pour cela que les installations ne comportent plus aucun risque. On appelle cela les procédures de dégazage qui existent sur la raffinerie de Feyzin, comme ailleurs sur les sites Seveso en France, mais la direction ne veut pas les appliquer, et vire des intérimaires. Donc c’est tout simple, la direction laisse des unités sans surveillance qui peuvent conduire à des catastrophes, et cela tu le sais très bien SP.
Quand à Mr Alfonso et la CGT Feyzin, heureusement qu’ils sont là, contrairement à d’autres qui copule avec le patron.
Tu ferais mieux de balancer sur la direction et non pas sur ceux qui te défendent...
Mais en tout cas je viens de me rendre contre de par tes publications, que tu n’es pas digne d’être pompier, car tu ne connais rien à ton boulot, tu n’as aucun esprit sécuritaire du site et tu balance de la merde sur les personnes qui ne le mérite pas, Il faudrait t’enfermer, tu es un danger pour tous.
J’y comprends rien. La CGT reçoit des subventions provenant de nos impôts pour mettre le bazar. Je propose qu’on coupe ces aides... et leurs moustaches.... et leur catogans!!!!( queue de cheval)
Signaler RépondreDepuis des années, il y a eu des départs à la retraite non remplacés en administratifs et autres, mais pas de licenciement. Il n’y a jamais eu la même agitation syndicale.Toutes les boites le pratiquent. Quel idiot, nouvelle direction veut dire grève systématique car nos élus doivent montrer au patron qui à la plus grosse. Côté sous traitance, on dit merci aux élus protégés de générer du chômage au périmètre de la raffinerie. Juste pour une réorganisation prévue pour 2022 et sans casse sociale. Dur de justifier le maintien d’une unité produisant du fioul invendable et qui ne fonctionne que 3 jours par mois. Pour info, un élu en 3x8 qui soi-disant est investit depuis 25 jours loin de sa famille, il récupère ses heures de présence et pourra poser des délégations les nuits et les WE punissant ses autres camarades en 3x8. C’est beau le sacrifice.
Signaler RépondreBravo FO & CGT, les sous traitants sont en train d'arrêter massivement leurs intérims, de mettre leurs salariés en modulation. Continuez bandes de rigolos, les merguez à l'entrée du site sont bonnes. Pour 7 postes vous allez tous nous mettre au chomage. Le viscoréducteur produit du fioul que plus personne ne veut. Alors stop on arrête une production, il est normal que les personnes fassent autre chose.
Signaler RépondreTous au chomdus, comme ça,ils comprendront mieux le système de dictature,syndicats,patronat,état.... même combat,mdrrrrrrr.
Signaler RépondreExact, pour 7 emploi maintenant c'est aussi les emploi des intérimaires des prestataires qui sont en grand danger
Signaler RépondreMais ça les grévistes et la cgt ils y pensent que après, et encore
#Laureent, tu as failli me faire pleurer. Faut qu'il fasse attention à sa santé, il risque le burn-out ! Sinon, il peut toujours se reposer dans les chaises longues que la CGT a mis à sa disposition à l'entrée du site...
Signaler RépondreEt les chaises longues de la CGT à l'entrée du site... On en parle ?
Signaler RépondreEt les chaises longues à l'entrée du site... On en parle ?
Signaler RépondreAlky18, Monsieur Alfonso, se met le cul par-terre, depuis 25 jours pour essayer de sauver les 7 emplois que total veut supprimer alors qu’ils engrangent des milliards de résultats.
Signaler RépondreIl n’a pas vu ses enfants depuis 25 jours, il est actif non-stop pour défendre les salariés, il tappe à toutes les portes, les médias, les institutions, il n’arrête pas un moment, au détriment de sa santé et de sa vie perso. Sans parler des échanges et réunions plusieurs fois par jour avec plusieurs acteurs liés à ce conflit. Il est présent sur le site entre 12 et 15h/jour, sans rien demander en retour. En clair il donne tout son temps perso, en plus de ses h de délégations, oui. C son rôle, et c’est normal d’être dans les instances et non pas sur un poste de travail pour un syndicaliste, tu a qu’a demander à la direction de ne pas le convoquer et de le mobilisé non-stop. Par contre arrête de balancer de la merde degueulasse et complètement infondée, espèce de sous-homme qui se cache derrière un pseudo.
Monsieur Afonso ne pense qu'à sa petite personne. Est-il en ce moment avec ces collègues pour mettre en sécurité et à l'arrêt les unités de son secteur ? Bien sûr que non ! Et qui le remplace pendant qu'il fait le beau auprès des médias, quand il prend ses heures de délégation ? Quelle belle preuve de solidarité !
Signaler RépondrePourquoi supprimer des emplois et répartir la charge de travail et de sécurité sur d autres salariés ? Pourquoi supprimer 7 emplois ? Total ne paie pas d'impôts mais touche du CICE et verse des milliards de dividendes à ses actionnaires sur le dos des consommateurs qui paient très cher leur plein d'essence. Total peut largement maintenir ces 7 emplois. Ils ont raison de se battre.
Signaler RépondreMerci de préciser que les unites de production sont mises en sécurité selon des procedures établies. Que c'est comme ça que cela ce passé depuis toujours lors d'arrêt de maintenance ou lors de mouvements sociaux.
Signaler RépondreQuant à M.Afonso, c'est un affabulateur! Un agitateur, un syndicaliste des bacs à sables.
Honte à des journalistes de diffuser de tels propos!
signé: un personnel du service sécurité de la raffinerie de Feyzin
Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme !
Signaler RépondreLe syndicalisme, c'est tout le contraire..
Et le journalisme est complètement absent de cet article.
Pour 7 personnes et sans licenciement ! C'est une blague ? Quand l'usine fermera ils auront tout gagné. La CGT c'est vraiment un truc à réformer. Il y a de sales mentalités.
Signaler RépondreTrès, très grossière tentative de manipulation de l'opinion par un chantage à la sécurité ! La bataille est perdue ?
Signaler RépondreAllez faire vos commentaires à la raffinerie ou bien à la gare !!!
Signaler RépondreAller... Tout le monde dehors... Et après... On fait comment, les 1ers à s'en féliciter seront aussi les 1ers à râler encore pour le prix de l'essence à 2 euros ou plus. A l'heure de l'individualisme, se battre pour l'emploi c'est quand même mieux que de se regarder le nombril en attendant son tour. Faut réfléchir un peu les gars.
Signaler RépondreEntièrement d accord avec vous papy Ça commence à y ressembler en regardant déplus prêt merci la cgt N oublier pas de payer votre cotisation
Signaler RépondreDécidément la cgt est en. Train de mettre à mal toutes L industrie par terre comme la.
Signaler RépondreS. N. C. F ou feyzin et bien d autres....
C est à se demander si il n y aurait pas
D accords secret genre du temps de seguy ou chez Renault et avec le patronat le truc était de faire faire la grève chez les ouvriers
Pour vendre le stocks de voiture pendant ce temps là et ensuite recommencer la production après avoir tout vendu !!!!!
pas de soucis, licencions donc à tour de bras, pour avoir de nouveaux ouvriers avec toute l'envie de travailler pour .. 1200 euros par mois, même plus assez pour son loyer et ses factures, allons y licencions donc !!
Signaler Répondreet c'est qui qui se frottent les mains, ben les managers tiens !
de la viande fraiche et pas cher, tout le bonheur que vous préconisez
Syndicats = mort des entreprises et grands pourvoyeurs de chômeurs
Signaler RépondreCombats d arrière garde, n ont pas évolué
Quand on parle de sécurité, on ne dit pas n’importe quoi pour attiser l’agitation médiatique au nom d’un dogme syndical obsolète. Les pompiers de la raffinerie, eux, sont veld et bien présent, 24h/24h 7j/7j et non grévistes. Et même s’ils l’étaient, ils sont comme leur homologues du SDMIS obligés d’intervenir. A bon entendeur.
Signaler RépondreEt hop une petite revendication bien perso et catégorielle
Signaler RépondreOn bloque tout, pas de problème
Et si on licenciait tout ce beau monde ?