Charles Hedrich aura ainsi mis 12 jours pour parcourir près de 800 kilomètres dans le désert de Simpson en Australie. L’aventurier était parti le 21 octobre afin de réaliser cette première mondiale à bord du Swincar conçu dans la Drôme.
Le défi fut en tout cas différent des autres comme l’Atlantique à la rame, l’ascension de l’Everest ou encore le Paris-Dakar. "C’est très souvent entièrement engagé physiquement. Là j’étais un peu dans un mélange d’aventure, de nature, un peu de physique, un peu de technologie et puis un peu d’écologie avec une avancée sur un nouveau système de charge solaire", résume Charles Hedrich. Ce dernier a d’ailleurs été confronté au climat australien, c’est-à-dire "des chaleurs épouvantables" et une zone inhabitée. "Je n’ai vu personne !", s’amuse l’aventurier qui a pu cependant profiter de "paysages extraordinaires".
Comme à son habitude, Charles Hedrich a déjà son prochain objectif dans la tête, et toujours avec son véhicule solaire. Il reliera au printemps prochain Paris à Pékin. "Avec cette traversée, on a vraiment montré que l’énergie solaire permettait avec des véhicules qu’on peut utiliser à Paris, à Lyon ou partout en France d’avoir une solution aujourd’hui pratique pour utiliser l’énergie solaire dans les déplacements de tous les jours", estime l’aventurier qui va prendre le temps dans les prochaines semaines d’apporter les modifications nécessaires au Swincar pour parcourir cette fois-ci plus de 8 000 kilomètres.