Vendredi, en s'aspergeant de liquide inflammable et en s'immolant en face du Crous dans le 7e arrondissement de Lyon, ce jeune homme inscrit à l'université Lyon 2 avait décidé d'en finir avec une vie compliquée à l'avenir trop incertain.
Ce mardi matin, dans toute la France, des rassemblements devraient se dérouler à partir de 10h devant les Crous. Un appel national a été lancé par Solidaires étudiant-e-s, le syndicat auquel appartenait la victime.
"Par cet acte désespéré et politique, il a voulu alerter sur ses conditions précaires d’étudiant redoublant, privé de bourse, dans un système universitaire toujours plus libéralisé. Ce constat, Solidaires Étudiant-e-s le partage. Les études coûtent chaque année plus cher aux étudiant-e-s et nous sommes nombreuses-eux à partager ces conditions intenables", indique Solidaires dans un communiqué.
A Lyon, les étudiants se retrouveront au 59 rue de la Madeleine, devant le siège social du Crous, à quelques mètres de l'endroit où leur camarade a commis le geste qui l'a laissé brûlé à 90%. La marque des flammes est encore visible sur le bitume, tandis que l'étudiant se bat toujours pour rester en vie.
D'autres syndicats ont également annoncé leur intention de participer à ces rassemblement. A l'instar de la FNEC-FP FO qui estime que "la liste est longue des mesures gouvernementales responsables du geste désespéré de cet étudiant. Ce que cet étudiant s'est infligé est une dénonciation de ces contre-réformes et de ce qu'elles infligent tous les jours à un nombre croissant de jeunes, tout comme les suicides de nos collègues Christine Renon, directrice d'école à Pantin (93) ou Laurent Gatier, professeur de lycée professionnel à Chamalières (63) sont des actes d'accusations des différentes mesures ministérielles ayant remis en cause les conditions de travail des personnels et l'école publique républicaine".
Les syndicats, comme les évangélistes, te sauvent après si tu les suit avant!
Signaler RépondreNe faudrait-il pas connaitre toutes les raisons de son geste avant d'en conclure à la responsabilité du système universitaire?
Signaler RépondreAvant tout, n'est ce pas un problème d'orientation ?
Signaler RépondreIl y a environ dix mille décès par suicide par an en France
Signaler RépondreÇa sent la récupération par les syndicats etudiants. Ce n’est pas faire honneur à la mémoire de leur camarade. Ils pouvaient le soutenir plus tôt et lui suggérer de se réorienter ou l’aider dans ses devoirs pour de meilleures notes. Il n’en serait pas là.
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