Un article sur un établissement fraîchement ouvert dans le 6e arrondissement de Lyon, dans lequel étaient retranscrit ses échanges avec les propriétaires qui auraient tenu des propos limites sur la colonisation.
Plus de deux ans plus tard, ce mardi, sera jugé un homme au tribunal correctionnel de Lyon. Il lui est reproché d’avoir pris part à la horde qui s’est abattue sur Julie Hainaut. Sur les réseaux sociaux, des dizaines, des centaines de messages haineux et menaçants ont été envoyés à la jeune femme. "Putain à nègre hystérique", "femelle négrophile", "grosse pute", "pue-la-pisse", Julie Hainaut a été traitée de tous les noms. Notamment par Sylvain C. Cet habitant du Rhône est un lecteur assidu du site Democratieparticipative.biz, sur lequel ont été publiés des articles insultants envers la journaliste et servant de défouloir à de nombreux internautes néo-nazis qui lui promettent viols et meurtres.
S’il n’est pas l’auteur des articles (ce dernier, Boris Le Lay est en cavale au Japon et fait l'objet d'une notice rouge d'Interpol ndlr), Sylvain C. les a relayés et commentés sur son Facebook personnel. Les enquêteurs l'avaient ciblé car le ton de ses commentaires ressemblaient à celui des articles.
C'est donc pour injure publique aggravée qu'il comparaitra ce mardi. Ce qui laisse un goût amer à Julie Hainaut, qui milite pour une action du gouvernement pour mieux encadrer et punir le cyberharcèlement. Elle, qui a récemment rencontré la députée LREM Laetitia Avia.
"Ce procès est à la fois un aboutissement et un échec", a réagi son avocat, Maitre Eric Morain. "On a une justice qui ne sait pas comment traiter ces faits de cyberharcèlement et qui ne s’en donne pas suffisamment les moyens. Donc aujourd’hui, à la fois, c’est un aboutissement parce qu’il va y avoir un procès, un espace public dans lequel les parties vont pouvoir être entendues et Julie Hainaut va pouvoir exprimer ce que c’est d’être cyberharcelé, d’être la cible d’une meute, et en même temps, la justice ne sait pas trop par quel bout prendre ces faits. Et ce, alors qu’aujourd’hui, c’est un vrai problème de société qui ne touche pas que les journalistes, mais qui touche l’ensemble de la population, et il faut que cela change".
ce message devrait aussi s'adresser aux jeunes !
Signaler RépondreMerci à rue89 de faire de l'éducation aux médias, ce n'est pas le top, mais c'est toujours que d'être éduqué par certains forums.
Tiens ... C'est drôle ! Ils sont où, les specialistes de l'injure raciste,sexiste etc... ? J'en vois bien un, mais il "chatie" son vocabulaire,tout d'un coup! Les autres habitués bin ...Ils ont la trouille,tout d'un coup! Si cela pouvait assainir un peu le fil des comms sur Lyon mag,ce serait déja ça de gagné!
Signaler RépondreAh les pseudo patriotes du coin... des bons...
Signaler RépondreDe la fainéantise du raisonnement.
Signaler RépondreC'est vous qui DEVEZ faire la part des choses. Lire plusieurs sources et vous faire VOTRE avis. Mais les temps sont durs et la réflexion aussi. Là ou vous voulez du tout cuit, il faut faire votre cuisine, en âme et conscience en raisonnant et donc sans émotions.
Ensuite, y a une différence quand même entre des journaux partisans et au bord politique affiché et quelque chose qui se veut plus neutre et plus généraliste...
Signaler RépondreOn ne peux pas classer L'huma et le figaro dans la même catégorie que des journaux moins orientés politiquement quand même...
La neutralité absolue est impossible à avoir mais certain font fi du minimum déontologique à respecter.
Merci monsieur de rappeler quelques évidences aux personnes âgées.
Signaler RépondreCher personne âgée,
Signaler Répondrecontrairement à une légende colportée par les propriétaires de médias auprès du grand public, les journalistes ne sont JAMAIS neutre.
Le fait même de parler ou de ne pas parler d'un événement, c'est "prendre part".
Aucun journaliste de droite de gauche d'extrême droite d'extrême gauche du centre ou écologiste peut écrire de façon neutre, car tous les journaux ou médias sont étiquetés (valeurs actuelles, l'huma, etc)
c'est d'ailleurs l'un des rares intérêts à posséder un média pour un proprio :
pouvoir dire ce qu'on veut, s'acheter de la liberté d'expression.
Votre analyse est donc sans valeur aucune car totalement éloignée de la réalité.
Un journaliste messieurs dames se doit d être impartial et neutre ce qui est loin d être le cas que ce soit en politique et surtout en politique ou ailleurs !
Signaler RépondreEn conséquence elle n est pas juge et arbitre !
Au fait j y pense pour qui elle roule ?
Je crois avoir deviner ?