En cause, des blocages menés par des étudiants sur le campus de Bron et celui des berges du Rhône. Une nouvelle mobilisation contre la précarité à Lyon plus de deux semaines après l’immolation d’un étudiant lyonnais devant le CROUS. Ce dernier avait laissé une lettre afin d’expliquer ses difficultés financières.
Entre 1000 et 1500 étudiants ont ensuite manifesté entre le CROUS et le siège de la Métropole dans l'après-midi. Quelques gilets jaunes se trouvaient dans le cortège. Les jeunes réclamaient notamment la gratuité des TCL ou encore la réquisition des logements vides à Lyon.
et puis ça sert à quoi les études ? à avoir des diplômes, mais pour quoi faire ?
Signaler Répondreben c'est simple : à travailler !
Le taux de chômage des non-diplômés est près de quatre fois plus élevé que celui des personnes qui disposent d’un diplôme supérieur à bac + 2 en 2017, et trois fois plus élevé que le taux de ceux qui ont un diplôme de niveau bac + 2. On compte 5 % de chômeurs chez les détenteurs d’un diplôme supérieur à bac + 2, contre 18,3 % chez les non-diplômés. Le diplôme demeure une arme essentielle dans l’univers professionnel, que ce soit pour entrer sur le marché du travail ou pour y progresser ensuite. Les jeunes actifs (15-29 ans) sans qualifications sont les plus exposés au chômage. Leur taux de chômage est le plus fort (39,2 %). Avec l’âge, le fait de ne pas avoir de diplôme continue de peser dans la balance : 19,6 % des 30-49 ans dans ce cas sont au chômage, 11 % après 50 ans, des taux bien plus hauts que pour ceux qui disposent de diplômes plus élevés, dans chaque catégorie d’âge. La situation est très difficile pour ceux qui sortent du système scolaire sans qualification, surtout dans un pays comme la France qui survalorise le diplôme au détriment de l’expérience.
Exactement. Je connais justement un jeune qui est rentré comme employé municipal au smic avec un BAC +7 . Même , ses supérieurs n’ont pas son niveau d’etudes ,grave . Et,lui ,et tout fier d’avoir un boulot , ont marche sur la tête , grave.
Signaler RépondreUne énième réforme pour quoi faire ?
Signaler RépondreLe problème c'est qu'on a voulu 80% d'une classe d'age en études supérieures (Mitterrand en 81)
Comme ça n'a aucun sens, ce qu'il s'est passé était prévisible
- Le niveau du bac s'est écroulé pour que tout le monde puisse l'avoir, quitte à s'y présenter 3 ou 4 fois
- Le niveau des études supérieures aussi, créant un système à 2 vitesses avec la fac poubelle d'un côté et l'élite des sup / spé écoles d'Ingé de l'autre
Alors on fait quoi maintenant ?
On rétablit un vrai bac et une concours d'entrée pour sauver et redonner ses lettres de noblesse à la fac ?
Ou on continue à laisser des gamins tripler leur licence poubelle et se mettre le feu parceque personne n'a osé leur dire que les études n'étaient pas possibles pour tous ?
on reste chez ses parents ? donc les études sont interdites aux bouseux qui n'ont pas une fac dans leur bled ?
Signaler Répondre+100
Signaler RépondreIl faudrait de toute urgence une réforme de l'Université comme celle qui a suivi mai 1968. La précarité et la misère étudiante ne sont qu'un aspect du problème de l'adaptation du système d'enseignement supérieur aux besoins de l'époque actuelle.
Signaler Répondredonnons encore plus d'aides à ces étudiants pour que le nombre explose ...mais pas sur que l'apprentissage soit plus efficace pour beaucoup qui passent leur temps à ...ne pas étudier!!!
Signaler Répondrequand on etudie on reste chez ces parents !!! comme la majorité des lyonnais ! de quel précarité parlez vous ? des apl pour avoir son studio en centre ville pour se torcher la gueule toute la semaine ....
Signaler Répondrequand on travail on peut etre dans la précarité mais sans travail on reste chez ces parents.
Vivement les vacances scolaires que l’on puisse vraiment mesurer la « force » et l’étendue de ce grand mouvement de soutien (sic) Sinon en face du CROUS il y a un Burger King qui embauche s’il y en a qui veulent continuer d’aller à Cancun... je veux dire, lutter contre la précarité !
Signaler RépondreOui, parce que c'est tes vieux qui paient.
Signaler RépondreMais quand un étudiant coûte en moyenne à la collectivité environ 14000E/an
https://www.lemonde.fr/campus/article/2016/02/24/un-etudiant-coute-13-873-euros-par-an_4870631_4401467.html
Sans les bourses et le CROUS je présume.
c'est sure que quand on paye 8000e l'année vaut mieux pas faire grève en école de commerce ^^
Signaler RépondreIls vous attendent pour relever le niveau
Signaler RépondreAction négative pour tous les étudiants dont le but premier est d'obtenir un diplome. Le suicide d'Anas est surtout un prétexte pour certains qui veulent uniquement semer la pagaille.
Signaler Répondrequand on sait que ces classements dépendent des chercheurs et prix nobel on comprend mieux que des écoles comme l'ENA qui ne font pas de recherche n'y soient pas... on y trouve par contre bien polytechnique et des universités :
Signaler RépondreUniversité PSL Paris-Sciences-et-Lettres, Sorbonne Université, l’École Polytechnique qui intègre le top 100, avec sa 93e place
Quand on sait que l ENA et polytechnique ne sont pas mentionnées dans le classement des grandes ecoles au niveau mondiale cela donne un aperçu de notre niveau scolaire !!
Signaler RépondreAlors les universités je vous dis pas !!
bloquée par des étudiants gauchistes et désœuvrés
Signaler RépondrePas encore entrés dans le monde du travail qu’ils font déjà grève. Ça promet!
Signaler RépondreEn voulant , soit-disant, défendre la précarité, ils en provoquent d'autres, en rendant plus difficile l'obtention de leurs diplômes aux étudiants qui travaillent.
Signaler RépondreCes extrémistes, ultra-minoritaires, sont d'une intolérance totale, anti-démocratique, et dangereux pour notre société.
Bof... cours bloqués ou pas, le niveau moyen à l'Université est si bas que ça ne va pas changer grand chose
Signaler RépondreLe problème dont personne ne veut parler, c'est la surabondance d'étudiants qui ont eu le bac à la ramasse (alors qu'il ne vaut plus rien) et qui se retrouvent dans des filières poubelles
Que l'on rétablisse concours d'entrée et numerus clausus
Pendant ce temps, les étudiants en écoles d'ingénieurs ou de commerce ne font certainement pas grève eux...