Les professionnels de l’urgence sociale mettent en avant "une remise en cause du droit inconditionnel et continu à l’hébergement" suite à la présentation des nouvelles mesures de la préfecture du Rhône concernant notamment la "mise à l’abri" pour une période de deux mois selon des critères bien précis.
"À Lyon, désormais, un enfant de plus d’1 an, une femme enceinte de moins de 6 mois ou une personne âgée de 75 ans se verront refuser toute mise à l’abri. Contraires à la loi, ces mesures s’accompagnent d’une réduction massive des places d’hébergement d’urgence, passant de 3 500 à 1 500 places", déplorent la profession dans un communiqué.
Des affirmations que réfutent la préfecture du Rhône qui évoque de son côté "l’instauration de critères de priorité mis en place" qui n’empêcheraient donc personne d’être pris en charge dans un hébergement d’urgence mais qui favoriseraient les enfants de moins d’un an ainsi que les femmes enceintes de plus de six mois. Les services de l’Etat qui rappellent que « entre 2014 et 2019, le nombre de places disponibles pour l’hébergement d’urgence a augmenté de 93% grâce à des crédits gonflés de 63% ». De plus, un constat a été réalisé par la préfecture : "certaines personnes entrent dans les hébergements d’urgence mais n’en sortent pas, ce qui développe des attentes plus longues pour les nouveaux arrivants".
Une journée de mobilisation est organisée ce jeudi par les acteurs du secteur qui demandent le retrait de ces nouvelles mesures. Une manifestation "pour le respect du droit à l’hébergement" se déroulera à partir de 14h au départ du siège de la Métropole de Lyon. Le cortège prendra ensuite la direction de la préfecture du Rhône.
Où et Quand a lieu la manif?
Signaler RépondreOn aurait bien aimé que l'article nous présente ces mesures de la préfecture parce que là il est difficile de se faire un avis objectif...
Signaler RépondreQuand on importe le misère depuis 50 ans il faut pas pleurnicher
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