Les syndicats appellent à une manifestation inter-professionnelle. Le cortège s'élancera à partir de 11h30 depuis la Manufacture des Tabacs.
Avant cela, des piquets de grève des cheminots sont annoncés à Perrache et à la Part-Dieu. Certains lycées pourraient également être bloqués.
Un rassemblement est aussi prévu à partir de 12h30, rue du Dauphiné, à l'appel du Barreau de Lyon. Les avocats, en robe, ont ensuite prévu de rejoindre le cortège des syndicats.
"Le gouvernement entend passer en force. Ce mardi 17 décembre s’annonce comme une nouvelle journée historique du mouvement contre la réforme des retraites et l’orientation du gouvernement", prévient l'intersyndicale.
Les fonctionnaires défendent leurs retraites de privilègiés. C'est difficile à soutenir parce-que, d'une part les fonctionnaires retraités gagnent 2000€ en moyenne , alors que tous les salariés classiques (75% des actifs contre 25% de fonctionnaires) touchent 1400€ en moyenne, soit 600€ de moins, et que d'autre part, les fonctionnaires actifs sont incapables de financer leur retraite ( ce qui est logique puisqu'elle coûte beaucoup plus cher, à cause du calcul de son montant sur les 6 derniers mois, période de promotion injustifiée chez les fonctionnaires), et qu'en conséquence, une bonne partie de ces 2000€ en moyenne est payé par les 75% de salariés normaux.
Signaler RépondreSi on ajoute à cette réalité, le constat que seul les fonctionnaires du transport , de l'éducation bloquent, on comprends qu'il n'y a en réalité aucune raison de leur donner ce qu'ils demandent.
Un autre point concerne la raison de cette réforme. C'est assez simple : il y a environ 27 millions d'actifs (hors chômeurs) en France aujourd'hui, pour 17 millions de retraités... En gros 3 salaires payent deux retraités. C'est déjà un sacré challenge !! Si tous les retraités étaient des fonctionnaires, ça nous coûterait, aux actifs 4000€ par mois sur 3 salaires d'actifs... intenable, évidemment.
Pire, comme le nombre de retraités augmente plus vite que le nombre d'actifs, il y a de moins en moins de salaire pour payer les retraites.
En conséquence, soit on diminue le montant des retraites, soit on fait du plâtre sur jambe de bois, en augmentant très légèrement et sur une courte période le nombre de salaires qui paye les retraites. En gardant les personnes actives 2 ou 4 ans de plus. Mais , même ce recul de l'âge n'est pas suffisant dans la durée.
Personnellement, je ne vois qu'une solution viable. Booster ses revenus en cherchant à améliorer son salaire, sa carrière, pour être capable de mettre de côté le plus tôt. Je dirais 40 ans au plus tard. Et tout cela SEUL, sans attendre l'aide de l'état, du gouvernement et encore moins des fonctionnaires.
Macron veut mettre la main sur les 165 milliards d'euros provisionnés par le régime des retraites actuel, mais chut faut pas le dire.
Signaler RépondrePosez vous la question, pourquoi aucun média n'en parle.
Faites passer.
Ce sont juste les cheminots qui ne pensent qu'à leur gueule avec leur statut impensable et irresponsable en 2020. J'espère que le gouvernement va passer le cap des fêtes de fin d'année et la réforme est dans la boîte...!
Signaler Répondrenotez que les gouvernements de la 5eme république savent nous imoser des choses quand ils veulent : taxes, vaccins, ceinture de sécurité, contrôle technique, Europe, fusion des regions (avec à la clef une augmentation des frais de fonctionnement !!!) etc etc
Signaler Répondremais jamais ils n'ont cherché à rendre le vote obligatoire.
Pensez y et posez vous la question : pourquoi ?
Tous les gouvernements sont illégitimes, la majorité des Français en vie actuellement n'a pas voté pour cette constitution, qui a d'ailleurs été amendée plein de fois sans notre avis.
Ceux qui ont voté pour la constitution de 1958 sont les mêmes qui ont organisé le pillage de la planète et de ses ressources, le désastre écologique, la matérialisme hideux et la stagnation spirituelle. Pas étonnant que cette constitution soit indigne de son nom. C'est une anti constitution
Cet argument sera crédible quand au moins 95% des gens iront voter.
Signaler RépondreIl y a toujours eu des "jaunes" briseurs de grève ! Relis ZOLA
Signaler Répondreles syndicats grâce auxquels vous avez un weekend (1906), des congés payés (1936) et une semaine d'une 40aine d'heures (1968) ?
Signaler Répondrepas d'accord ! voici les annonces de campagne de Macron :
Signaler Répondre“Il n’y aura pas d’allongement de la durée de l’âge de retraite” car “décaler l’âge du départ à la retraite n’est pas la priorité”
“Les régimes spéciaux : ceux qui y sont, je ne modifierai pas leur régime mais je fais que pour les plus jeunes qui rentrent dans ces régimes, il faut qu’on ait un régime unique en France”
on ne peut pas parler de légitimité suite au vote si le candidat fait autre chose que ce qu'il a annoncé !
Purée mais aller donc bosser bande de feignants ! Droit de grève = Oui mais bloquer une ville, un pays = Non !!!! Aucun respect ... les syndicats tuent notre pays !!!
Signaler RépondreC'est un point commun qu'il partage avec Emmanuel Macron. Jean-Paul Delevoye et le nouveau président élu ont tous deux fait une partie de leur scolarité chez les jésuites, au sein du même établissement, le lycée huppé de La Providence à Amiens. A quelques décennies d'intervalle, évidemment...
Signaler Répondre"Les jésuites m'ont initié au doute socratique et poussé à être libre", confiait l'ancien élu à "la Croix". Jean-Paul Delevoye dit y avoir également appris la culture "de la révolte" et "des réalités sociales"... "La croyance sans discussion est une faiblesse individuelle autant qu'un opium collectif. La religion doit faire grandir les personnes et non pas les conduire à être esclaves des pouvoirs", explique le septuagénaire, élevé durant son enfance dans la foi catholique.
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Football
Eduqué chez les Jésuites, Jean-Paul Delevoye a longtemps consacré ses dimanches à la messe et aux actions sociales auprès des plus démunis. Mais avant que ces dimanches ne soient accaparés par la politique, le futur élu s'est également consacré aux joies du sport, et du football en particulier. "Peu à peu, mes dimanches, plus solitaires, séparés de ma famille, sont devenus laïcs, consacrés autant au foot qu'à la fête, comme une illusion de liesse !", confesse-t-il dans les colonnes de "la Croix
@ Les syndicats: ce n’est pas un passage en force, mais une réforme démocratique puisqu’elle résulte d’un suffrage universel à vote direct. J’adhèrerai à un syndicat lorsqu’ils défendront de manière participative la justice sociale et pas les inégalités et privilèges.
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