Le Progrès révèle ce dimanche que Philippe Cochet avait été condamné le 24 octobre dernier à verser un rappel de rémunération sur trois ans à son ancienne collaboratrice parlementaire. Et l’ex-député du Rhône devait faire concorder cette somme sur le salaire de sa femme, qui s’occupait également de ses dossiers à l’Assemblée.
Pour rappel, en pleine affaire Penelope Fillon, les médias avaient demandé des comptes à Philippe et Laëtitia Cochet. Car cette dernière ne semblait pas crouler sous le travail et jouissait d’un salaire intéressant, que les intéressés avaient toujours refusé de communiquer.
Cette décision de justice permet aujourd’hui d’apprendre que Laëtitia Cochet touchait, pour un trois quarts de temps, 5593 euros brut mensuels. Tout cela pour des fonctions qui, selon la justice, "ne sollicitaient pas de compétences particulières, ni n’étaient d’un niveau plus complexe par rapport à celles exercées" par l’autre collaboratrice, qui était rémunérée de la même manière, mais sur un temps complet et alors qu’elle présentait un profil bien plus élevé en tant qu’ancienne avocate trilingue. Tandis que Laëtitia Cochet ne présente sur son CV que des premières années avortées à l’université.
"Elle commence très tôt et finit très tard. Elle a un rôle très polyvalent. Il n'y a pas de fiche de poste arrêtée", se défendait Philippe Cochet en 2017.
Le maire LR de Caluire-et-Cuire avait donc été condamné par les Prud’hommes à verser à son ancienne attachée parlementaire la somme de 90 000 euros d’ici ce lundi, ainsi que 3000 euros au titre de l’atteinte au principe d’égalité de traitement. Philippe Cochet avait toutefois interjeté appel de cette décision.
il est le soucis ??
Signaler RépondreEn bon RIPOUblicain il rémunère grassement sa famille.
En plus sa femme, pour une fois à peut être réellement travaillé
La faiblesse humaine : Mercier, Collomb et TOUS les autres sur lesquels des tas de choses sont bien planquées et n'ont pas encore été révélées
Signaler RépondreEt ils se protègent entre eux, et tiennent au chaud les dérives des copains-coquins pour les sortir par personnes interposées en s'en servant d'armes pour les neutraliser pendant les campagnes électorales
et ces gens là voudraient qu'on les respecte et qu'on leur fasse la génuflexion
L’amende est-elle pour la personne ou pour la fonction? Il ne faudrait pas que ce soit le contribuable qui paie.
Signaler RépondreLes LR (Fillon, Sarkozy, Juppé, etc.) nous surprendront toujours plus par leurs performances judiciaires que politiques...
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